La nouvelle gouvernance budgétaire et financière de l’Etat a fini par être saisie par le droit budgétaire et comptable algérien dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions des lois législatives relatives aux nouvelles réformes : budgétaire, adoptée en 2018, d’où un passage du secteur public, d’une logique budgétaire à une logique de résultat (budget-programme), entrera dans sa deuxième année en 2024, et la comptabilité publique, adoptée en juin 2023, notamment vers une comptabilité générale appelée communément comptabilité financière, entrera probablement cette année en attendant la mise en place de la comptabilité analytique.
Philippe R. Didier est expert senior en finances publiques en France. Il intervient auprès du ministère algérien des Finances depuis 2017 en vue de l’accompagner dans la mise en place de la nouvelle architecture de la réforme budgétaire.
La Cour des comptes a organisé, hier à Alger, en partenariat avec la délégation de l’Union européenne, un séminaire portant sur «Les perspectives des réformes budgétaires et comptables découlant de la mise en œuvre de la loi organique relative aux lois des finances».
La mise en œuvre de la réforme budgétaire, dans le cadre de la loi organique 18-15 relative aux lois de finances, entrera dans sa deuxième année en 2024.