L’armée d’occupation israélienne a intensifié ses frappes meurtrières sur la bande de Ghaza, territoire qu’elle assiège et bombarde continuellement depuis 196 jours et où environ 2,4 millions d’habitants sont menacés de famine, selon les Nations unies.
Les quelque 500 participants au forum économique algéro-turc, tenu mardi à Alger, ont souligné la nécessité d’intensifier les échanges et les rencontres entre les opérateurs des deux pays, afin de booster le niveau du partenariat et de la coopération.
En visite, hier, dans l’enclave azerbaïdjanaise du Nakhitchevan, le président turc Recep Tayyip Erdogan a célébré la «victoire» de l’Azerbaïdjan au Nagorny-Karabakh qui ouvre, selon lui, de «nouvelles opportunités pour une normalisation» dans la région, selon les propos recueillis par l’AFP.
Au pouvoir depuis 20 ans, Recep Tayyip Erdogan a prêté serment hier devant le Parlement pour son troisième mandat de président. Contraint pour la première fois à un deuxième tour, il a obtenu le 28 mai 52,18% des votes, contre 47,82% à son opposant, le social-démocrate Kemal Kiliçdaroglu, selon les résultats officiels publiés jeudi.
Après plus de 20 ans à la tête du pays, le président sortant Recep Tayyip Erdogan a remporté la présidentielle dimanche au terme du second tour avec 52,14 % des voix contre 47,86 % pour son opposant Kemal Kiliçdaroglu, selon la commission électorale. Il succède à lui-même pour un nouveau mandat de cinq ans.
Selon l’agence officielle Anadolu, après le dépouillement de plus de 80% des bulletins, le chef de l’Etat au pouvoir depuis vingt ans recueille plus de 53% des suffrages exprimés, contre moins de 47 à son rival social-démocrate Kemal Kiliçdaroglu. Ces chiffres ont été publiés deux heures après la clôture du vote. De son côté, l’agence de presse Anka, proche de l’opposition, place les deux candidats quasiment à égalité sur 87% des bulletins : 50,02% des voix à K. Kiliçdaroglu contre 49,98% pour R. Erdogan. Lors du premier tour, Erdogan a obtenu 49,5% des voix et son adversaire, 44,9%, soit 2,5 millions de voix d’écart entre les deux. L’ultranationaliste Sinan Ogan est arrivé en troisième position avec 5,2% de voix. Lundi dernier, il a annoncé son soutien à Erdogan. Ce dernier s’est présenté à cette consultation sous la bannière de l’Alliance populaire : une coalition composée de sa formation, le Parti de la justice et du développement (AKP), le Parti d’action nationaliste, (MHP) d’obédience ultranationaliste, le Parti de la prospérité (RP), le Parti de la cause libre (Hüda Par), le Parti de la grande union (BBP) ou le Parti démocratique de gauche (DSP). Député, puis président du Parti républicain du peuple (CHP, parti kémaliste, à l’origine de la fondation de la République), K. Kılıçdaroglu s’est fait connaître du grand public en dénonçant plusieurs affaires de corruption impliquant des proches du pouvoir. En 2017, il est à la tête d’une marche pour la justice reliant Ankara à Istanbul contre les purges massives menées par le gouvernement à la suite du putsch militaire raté de juillet 2016. Pour ce scrutin, il s’est présenté comme dirigeant d’une coalition de six partis, nommée l’Alliance de la nation : le CHP, le Bon Parti (Iyi), le Parti de la félicité (SP), le Parti de la démocratie et du progrès (Deva), le Parti de l’avenir (GP) et le Parti démocrate (DP). Il a en outre reçu le soutien du parti prokurde HDP, troisième force politique du pays. Il s’est notamment engagé à ne pas confisquer le pouvoir après avoir «restauré la démocratie», d’abandonner le régime présidentiel introduit en 2018 et le retour à la séparation des pouvoirs. Il compte ainsi revenir à un système parlementaire dans lequel les pouvoirs de l’exécutif seront confiés à un Premier ministre élu par le Parlement. Mais, à voir les résultats du premier tour, il n’a pas suffisamment capitalisé la grave crise économique qui continue à sévir parmi les ménages turcs et la jeunesse qui s’ajoute à la répression frappant des pans importants de la société. L’avance au premier tour de Erdogan traduit le large soutien que lui accorde, malgré l’inflation, une large partie de l’électorat. Y compris dans les zones dévastées par le séisme du 6 février qui a fait au moins 50 mille morts et trois millions de déplacés. Une catastrophe mal gérée, ce qui a contraint le président-candidat à demander «pardon» pour les retards dans l’arrivée des secours. Une longue marche Devenu Premier ministre en 2003, Erdogan a fait accéder son pays au groupe des vingt pays les plus riches (G20). Mais dix ans après, la situation économique se détériore. Entre temps, la contestation sociale menace le pouvoir en place. En mai 2013, la police déloge brutalement plusieurs centaines de personnes campant près de la place Taksim d’Istanbul contre un projet d’aménagement urbain. Pendant les trois semaines qui suivirent, quelque 2,5 millions de personnes manifestent pour exiger la démission d’Erdogan, accusé de dérive autoritaire et de vouloir «islamiser» la société. En août 2014, Erdogan est élu chef de l’Etat, lors du premier scrutin présidentiel au suffrage universel direct. Aux législatives de juin 2015, l’AKP arrive en tête, mais sans majorité absolue. De nouvelles élections sont convoquées en novembre, remportées par l’AKP. En pleine crise des réfugiés fuyant la Syrie, Ankara et l’UE concluent, en mars 2016, un accord controversé permettant de limiter les arrivées de migrants en Europe. Et dans la nuit du 15 au 16 juillet 2016, une tentative de coup d’Etat par une faction de l’armée fait 250 morts. Elle est imputée par Ankara au prédicateur Fethullah Gülen, installé aux Etats-Unis, qui nie toute implication. Des centaines de généraux, juges et procureurs sont arrêtés pour leur soutien présumé. L’épuration s’étend à la police, à l’enseignement et aux médias. Le 20, l’état d’urgence est instauré. Le 24 juin 2018, Erdogan est réélu président lors d’un scrutin marquant le passage à un nouveau régime où le chef de l’Etat concentre tout le pouvoir exécutif. En juillet, l’état d’urgence est levé. Le 31 mars 2019, l’AKP arrive en tête à l’échelle nationale aux municipales, mais perd Ankara et Istanbul. L’élection est invalidée à Istanbul après des recours de l’AKP. Le 23 juin, l’opposant Ekrem Imamoglu réédite sa victoire dans la capitale économique, infligeant à Erdogan son pire revers électoral depuis l’arrivée au pouvoir de son parti. A l’été 2020, le Parlement vote une loi renforçant les pouvoirs des «vigiles de quartier», puis un texte renforçant le contrôle des réseaux sociaux. Fin décembre, la Cour constitutionnelle juge légale la détention prolongée de l’homme d’affaires et philanthrope Osman Kavala, qui sera condamné à la perpétuité en 2022. En mars 2021, la Turquie annonce qu’elle va se retirer de la Convention dite d’Istanbul contre les violences à l’égard des femmes. En octobre, le Parlement adopte une loi sur la désinformation, qui permet notamment d’inculper l’opposant social-démocrate Kemal Kiliçdaroglu. Le maire d’Istanbul Ekrem Imamoglu, candidat potentiel à la présidentielle, est condamné, fin 2022, à plus de deux ans de prison et d’interdiction de mandat politique pour «insulte à des responsables». Il a fait appel. En janvier dernier, la Cour constitutionnelle prive de subventions publiques le HDP pro-kurde, troisième parti du pays.R. I.
La Turquie s’apprête à un second tour aujourd’hui pour élire son Président. Il oppose le chef de l’Etat sortant, Recep Tayyip Erdogan, qui est arrivé en tête du premier tour de l’élection présidentielle le 14 mai, et Kemal Kiliçdaroglu. Erdogan a obtenu 49,5% des voix et son adversaire 44,9%, soit 2,5 millions de voix d’écart entre les deux. L’ultranationaliste Sinan Ogan est arrivé en troisième position avec 5,2% des voix.
L’ultranationaliste Sinan Ogan a annoncé, hier, son soutien au président sortant Recep Tayyip Erdogan au second tour dimanche de la présidentielle turque. «Nous soutiendrons M. Recep Tayyip Erdogan au second tour. J’invite nos électeurs qui ont voté pour nous au premier tour à soutenir M. Erdogan au second tour», a déclaré à Ankara M. Ogan, troisième homme de la présidentielle, selon des propos recueillis par l’AFP.
L’opposition turque, qui a manqué de peu d’être battue dès le premier tour de la présidentielle dimanche, veut durcir le ton pour tenter de déloger Recep Tayyip Erdogan du pouvoir le 28 mai.
Erdogan et son concurent Kiliçdaroglu ont 15 jours pour remobiliser l’électorat et chercher des alliances afin d'affronter un deuxième tour qui s’annonce palpitant, le 28 mai prochain.
Quelque 64 millions d’électeurs étaient attendus hier aux urnes pour choisir leur futur Président et renouveler le Parlement. Un ballotage obligerait à un second tour le 28 mai. Le Président ne peut théoriquement siéger que pour deux mandats de cinq ans.
Aux prises avec un virus intestinal, le président turc Recep Tayyip Erdogan a mis sa campagne électorale sur pause pour la troisième journée consécutive vendredi, à seize jours d'élections présidentielle et législatives qui s'annoncent disputées.
Le coût des dégâts provoqués en Turquie par le séisme dévastateur du 6 février va atteindre "quelque 104 milliards de dollars", a estimé lundi le président turc Recep Tayyip Erdogan, s'exprimant par lien vidéo lors d'une conférence internationale des donateurs à Bruxelles.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé hier la prolongation de l’accord international sur l’exportation des céréales ukrainiennes, lors d’un discours télévisé, sans en préciser la durée.
Le président finlandais Sauli Niinistö est attendu aujourd’hui en Turquie, où il doit rencontrer vendredi le président Recep Tayyip Erdogan, a rapporté hier l’AFP. Visite qui intervient au moment où Ankara se dit prêt à finaliser son feu vert à l’entrée dans l’Otan du pays nordique.
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, et le prince héritier saoudien, Mohammed Ben Salmane, ont discuté jeudi à Jeddah des «moyens de développer» les relations entre leurs deux pays, a rapporté l’agence de presse d’Etat saoudienne SPA.