Ces pharmacies informelles sont vitales pour la population la plus pauvre de ce pays d’Afrique centrale, le deuxième le moins développé au monde, selon l’ONU, et en guerre civile depuis 10 ans. Mais il y a un revers à la médaille : prolifération de médicaments de mauvaise qualité ou faux, résistance aux antibiotiques, exercice illégal de la médecine...
Adoptée la semaine écoulée par les deux Chambres du Parlement, la loi relative à la prévention et à la répression de l’usage et du trafic de stupéfiants et de substances psychotropes ne fait pas l’unanimité chez les spécialistes en pharmacie.
Quatre membres du conseil national ont été reçus au ministère de la Santé pour entamer les discussions à propos de la révision de l’arrêté de 2005 portant sur les conditions d’installation et de transfert des pharmacies d’officine.
En soutien aux pharmaciens d’officine suite à l’annonce de la révision de la loi relative à l’installation des pharmacies d’officine, l’Union nationale des opérateurs de la pharmacie (UNOP) a exprimé son «soutien plein et entier à la position exprimée à ce sujet par le Snapo».