Attendu depuis des années par la population locale et après un long arrêt, le projet de la pénétrante devant relier la wilaya de Batna à celle d’Oum El Bouaghi pour rejoindre l’autoroute est-ouest vient d’être relancé lors de la visite effectuée jeudi 28 mars par le ministre des Travaux publics et des Infrastructures de base, Lakhdar Rekhroukh.
Alors qu’elle constitue l’unique voie reliant Chlef à Tissemsilt, la RN 19 n’a toujours pas fait l’objet de dédoublement tant attendu pour faciliter la circulation entre l’autoroute Est-Ouest, au niveau de Chlef, et surtout la partie nord de Tissemsilt dont les habitants sont de plus en plus nombreux à emprunter cette ancienne route nationale pour différents motifs.
A huit mois de la fin du délai fixé par le ministre des Travaux publics, de l’Hydraulique et des Infrastructures de base pour la réception du dernier trançons du projet de la pénétrante de Béjaïa, l’administration locale tente de booster la cadence du travail.
Inscrit depuis assez longtemps, comme pour les autres pénétrantes reliant le littoral national, le projet de liaison autoroutière entre le port commercial de Ténès, dans la wilaya de Chlef, et la wilaya voisine de Tissemsilt, sur une distance de 220 km, n’a pu être, malheureusement, mené à terme pour, semble-t-il, des considérations financières. Les usagers et les populations locales, notamment les habitants du littoral et du nord de Chlef, s’interrogent sans cesse sur le triste sort réservé à ce projet de désengorgement routier sur lequel on fondait pourtant beaucoup d’espoirs.
La pénétrante devant relier le port d’Oran et l’autoroute Est-Ouest, s’étendant sur une longueur de 26 km, sera réceptionnée durant le deuxième semestre de l’année en cours, selon la direction de wilaya des travaux publics.
Le chantier à moitié réalisé de la pénétrante Chlef-Ténès, en particulier sur le tronçon autoroute est-ouest (commune d’Ouled Fares), est toujours à l’arrêt sans que l’on sache vraiment le sort réservé à ce projet structurant, tant attendu par la population de la région, notamment les usagers et les habitants de la partie nord et du littoral de la wilaya.
Lancé en 2014, le projet de la pénétrante autoroutière devant relier les deux wilayas de Bouira et Tizi Ouzou a accumulé des retards irréalistes et considérables. Longue de 48 km, cet important investissement qui a mobilisé au trésor public une enveloppe de 55, 96 milliards de dinars, soit près de 500 millions d’euro continue de faire parler de lui.
Nous souhaitons livrer le tronçon Takeriet-Amizour, vers la fin du quatrième trimestre de l’année 2022». C’est ce qu’a déclaré le wali de Béjaïa, Kamel Eddine Karbouche, mercredi passé, en marge d’une visite sur le chantier de la pénétrante autoroutière Béjaïa-Ahnif (Bouira).
Le wali de Béjaïa fixe le délai de livraison de la totalité des sections allant d’Ahnif (Bouira) jusqu’à Oued Ghir (Béjaïa), au 5 juillet prochain.