Nous souhaitons livrer le tronçon Takeriet-Amizour, vers la fin du quatrième trimestre de l’année 2022». C’est ce qu’a déclaré le wali de Béjaïa, Kamel Eddine Karbouche, mercredi passé, en marge d’une visite sur le chantier de la pénétrante autoroutière Béjaïa-Ahnif (Bouira).
Pour rappel, au mois de janvier de la même année, le wali de Béjaïa a fixé le délai de la livraison de la totalité des sections allant d’Ahnif (Bouira) jusqu’à Oued Ghir (Béjaïa), au 5 juillet 2022.
Seulement, la cadence a été contrariée par «des conditions de travail difficiles», a-t-il, justifié, sans en préciser la nature.
Le premier responsable de la wilaya a été accompagné lors cette sortie d’inspection par le PDG de l’Algérienne des autoroutes, les responsables des deux entreprises engagées dans ce programme, à savoir, les sociétés SAPTA (Algérie) et la Chinoise CRCC, ainsi que des représentants du ministère des travaux publics.
Sur le site, le wali a relevé le manque de moyens humains et matériels mis en place par les entreprises, avant qu’il n’insiste sur la nécessité de renforcer le chantier, notamment, au niveau de la partie allant de Seddouk à Timezrit, où se trouvent également les ateliers des tunnels de Sidi Aïch.
Ce tronçon, qui a atteint le taux de 71% de réalisation, est de nature à éradiquer définitivement le goulot d’étranglement qui se forme quotidiennement au niveau de Takeriet, sur l’ancienne route (RN26). Ainsi, les usagers de l’axe Alger-Bouira-Béjaïa doivent encore prendre leur mal en patience.
Ces derniers se contenteront d’un petit bout d’autoroute de 6 km entre l’échangeur d’Amizour et l’agglomération de Merdj Oumane qui doit être inauguré dans les prochaines semaines, soit, après l’élargissement de la bretelle qui joindra la RN75 (Amizour-Béjaïa), à la pénétrante.