Le gouvernement argentin tente de contenir les conséquences néfastes de la dernière dévaluation du Peso sur le pouvoir d’achat des citoyens, en annonçant dimanche une augmentation des pensions de retraite et des allégements fiscaux pour les petits entrepreneurs.
A l’approche du prochain sommet des BRICS, du 22 au 24 août 2023, en Afrique du Sud, les supputations vont bon train sur deux sujets principaux : l’élargissement de cette organisation à de nouveaux membres et l’adoption éventuelle d’une monnaie commune, pour s’affranchir de l’hégémonie du dollar, synonyme d’un ordre international inique, qui s’exerce au détriment des pays du «Sud global». Cette courte étude va tenter de caractériser au mieux cette hégémonie et de montrer qu’une riposte de type monétaire est absolument pertinente.
La lutte contre l’inflation mondiale sera longue et impliquera une coordination entre politiques macroéconomiques (budget, monnaie et taux de change) et structurelles dans le monde et en Algérie. En effet, alors même que l’ajustement des taux d’intérêt a enregistré une certaine pause aux Etats-Unis et que le choc énergétique de 2022 semble avoir été absorbé pour le moment, l’inflation sous-jacente à fin juin 2023 reste élevée (4,8% aux Etats-Unis et 5,4% dans la zone euro, contre des objectifs respectifs de 2%).
La Banque centrale du Brésil a annoncé vendredi que le renminbi (RMB), ou yuan, avait dépassé l'euro pour devenir sa deuxième monnaie de réserve internationale.
La livre s’appréciait hier face au dollar et à l’euro, l’inflation qui persiste à plus de 10% au Royaume-Uni alimentant les spéculations sur une hausse des taux de la Banque d’Angleterre (BoE) à la veille de sa décision et à quelques heures de celle de la Réserve fédérale américaine (Fed).