Le monde traverse une période de profondes turbulences marquée par une recrudescence des conflits armés et des violations massives des droits humains. Des événements tels que le génocide à Ghaza, l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le conflit au Soudan et les sanctions imposées par Donald Trump contre la Cour pénale internationale témoignent d’un affaiblissement du droit international et d’une instrumentalisation croissante des droits humains à des fins politiques.
Akbar Noman et Joseph Stiglitz ont montré que les pays qui réussissent à émerger durablement sont ceux qui investissent dans leurs infrastructures, leur base manufacturière, mais aussi dans l’agriculture moderne et les services productifs, pas en vase clos, mais en structurant des écosystèmes locaux viables.
Environ 100 médecins militaires de réserve ont signé, vendredi dernier, une pétition appelant à «la fin de la guerre à Ghaza pour permettre le retour des otages».
Le monde contemporain se trouve ainsi à un carrefour géopolitique majeur, où les modèles économiques classiques, largement dominés par le libre-échange et la mondialisation libérale, sont mis à l’épreuve par des logiques souverainistes et protectionnistes. Bien que la politique économique de l’administration Trump incarne cette tendance, elle n’en est pas la seule porteuse.
Alors que l’Onu exhortait les dirigeants du monde entier de prendre «des mesures urgentes pour sauver les Palestiniens de Ghaza», le président américain, Donald Trump, réaffirmait son soutien total à la guerre génocidaire menée par le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, contre la population de Ghaza, mais aussi à sa politique d’expulsion des Ghazaouis de l’enclave, présentée d’ailleurs comme un «bien immobilier incroyable et important».
L’offensive de l’administration de Donald Trump contre les mouvements propalestiniens sur les campus universitaires fait l’objet d’un intense bras de fer judiciaire aux Etats-Unis, où les deux affaires les plus retentissantes de ce virage politique ont occupé vendredi les tribunaux du pays.
La foule s'est retrouvée à la mi-journée sous un ciel bleu sur la rive asiatique de la métropole «pour poursuivre la marche vers le pouvoir», selon l'appel du chef du Parti républicain du peuple (CHP), Ozgür Ozel, qui a estimé à 2,2 millions le nombre de manifestants. Parmi eux, une femme de 82 ans portant un foulard, une photo d'Imamoglu et le drapeau turc, confie «ne pas avoir peur : je n'ai qu'une vie, je suis prête à la sacrifier pour ce pays». Mais elle refuse de donner son nom, «au cas où ils viendraient frapper à ma porte».
Les experts, en se basant notamment sur des modélisations de catastrophes, estiment que le bilan du plus fort séisme à avoir frappé la Birmanie depuis des décennies, vendredi, pourrait atteindre des dizaines de milliers de morts.
Conflits en Ukraine et au Proche-Orient, incertitude politique aux Etats-Unis... refroidi par la conjoncture, le produit mondial des ventes aux enchères d’œuvres d’art a chuté de 33,5% en 2024 à 9,9 milliards de dollars, son plus bas niveau depuis 2009, révèle le rapport annuel Artprice publié lundi.
Une banquise mondiale au plus bas, des températures mondiales toujours au plus haut : après 2024 et sa litanie de records et catastrophes climatiques, l’hiver 2025 illustre encore le réchauffement de la planète en poursuivant plus de deux ans d’observations de chaleurs à des niveaux historiques.
La couche d’ozone surplombant l’Antarctique est en train de se reconstituer, et il s’agit là de la «conséquence directe» des efforts déployés au niveau mondial pour réduire les substances chimiques qui avaient provoqué son appauvrissement.
Il n’y a pas de doute, les primates sont nos cousins. Une équipe de recherche brésilienne a découvert que les capucins à poitrine jaune, une espèce de singe en danger d’extinction, avaient réussi à survivre en dehors de leur habitat naturel en utilisant des outils en pierre pour ouvrir des fruits, comme l’avaient fait nos ancêtres, observe le New Scientist.
Le porte-parole du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme, Thameen Al-Khitan, a dénoncé, hier, la poursuite du blocage par l’entité sioniste de l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Ghaza, appelant la communauté internationale à agir en vue d’empêcher la propagation de la faim dans l’enclave palestinienne.
La revue scientifique britannique «The Lancet» souligne la nécessité de reconstruire le système de santé de Ghaza en mettant l’accent sur la viabilité à long terme, l’autonomie et l’équité, en allant au-delà de l’aide d’urgence temporaire pour réparer les faiblesses systémiques.
Près de 400 000 Soudanais sont rentrés chez eux en près de trois mois après avoir été déplacés par la guerre dans ce pays d’Afrique de l’Est, a annoncé hier l’Organisation internationale pour les migrations.
Une fuite de 100 m3 de liquide de refroidissement radioactif s’est produite vendredi dans l’enceinte du réacteur EPR Olkiluoto 3 (OL3) en Finlande, le plus puissant d’Europe, sans «poser de risque», a annoncé son exploitant TVO hier.
Plus de 1000 vols à l’aéroport de Francfort ont été affectés hier en raison d’un mouvement de grève enclenché par le syndicat des employés et autres agents du secteur aéroportuaire, ont rapporté des médias locaux.
Le président colombien Gustavo Petro a salué «la chute» du baron de la drogue marocain, Mounir Namoussi, après son arrestation par les forces de sécurité en Colombie, soulignant qu’il s’agit d’un exemple de la multinationalisation de la mafia de la cocaïne, ont rapporté des médias.
Dans un communiqué publié dimanche sur Telegram, la présidence syrienne a annoncé que «dans le souci de rétablir la paix civile et faire éclater la vérité», Ahmad Al Charaa a ordonné «la création d’une commission nationale indépendante pour enquêter sur les événements survenus sur la côte syrienne». Ces événements, les plus violents depuis la chute de Bachar Al Assad, ont fait près de 1500 morts dont 943 civils, selon l’OSDH.
Que cherchent réellement les Etats-Unis et Israël au Moyen-Orient ? Après avoir spolié le peuple palestinien de ses terres ancestrales, ils ont pourri le climat au Moyen-Orient au point que les peuples de cette région vivent désormais dans l’angoisse permanente et dans l’incertitude du lendemain. Pourtant, ces peuples ont fait concession sur concession, parfois au prix de leur sécurité, de leur bien-être et de leur quiétude.