L’Algérie aspire non seulement à réduire sa facture d’importation des produits pharmaceutiques, mais également fabriquer des médicaments sur-place avec des matières premières produites localement.
Malgré les changements opérés par la hiérarchie, aucun résultat concret n’a permis d’endiguer la crise. La situation de l’ENAD reflète les défis structurels que rencontrent de nombreuses entreprises publiques.
Le ministre du Commerce, Tayeb Zitouni, a mis l’accent, hier à Oran, sur «l’engagement de l’Etat à la protection de la production nationale, qui crée de la valeur ajoutée au pays».
Le ministère du Commerce et de la Promotion des exportations a annoncé, jeudi dans un communiqué, la réouverture de la plateforme numérique de gestion du certificat de respect des conditions et des modalités requises pour exercer l’activité d’importation de matières premières, produits et marchandises destinés à la revente en l’état, en vue de permettre aux opérateurs économiques de renouveler et d’actualiser leurs certificats.
La baisse de l’indice de l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) en ce premier mois de l’année pourrait donc se poursuivre les semaines à venir. La note de la FAO publiée ce 2 février fait ressortir un recul de 18,6% des prix des céréales en janvier 2024 par rapport à décembre 2023.
Le prix de l’or a fini quasi stable sur la semaine, d’abord dopé par la pause de la Fed dans son tour de vis monétaire, puis retombant après les signaux de l’institution en faveur d’une prochaine hausse de taux. Mercredi dernier, la Fed a maintenu ses taux directeurs à leur niveau actuel, mais anticipe d’ici fin-2023 une hausse supplémentaire.
L’activité industrielle a reculé durant ce premier trimestre 2023 par rapport au trimestre précédent, a conclu une enquête d’opinion auprès des chefs d’entreprise industrielle, initiée par les services de l’Office national des statistiques (ONS).
Après la fermeture du corridor maritime céréalier avec tous les risques qui pèsent sur le marché international de blé, la décision de l’Inde le 20 juillet dernier de suspendre les exportations de riz non basmati est venue perturber davantage le marché des matières premières alimentaires.
La levée des contraintes sur les importations des intrants et matières premières sera au menu d’une réunion tripartite dans les jours à venir, devant regrouper le ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, les représentants de l’Agence nationale de la promotion du commerce extérieur (Algex) et les opérateurs économiques.
Faillite de la Silicon Valley Bank, le rachat du Credit Suisse UBS, multiplication des plans de sauvetage de la Fed et du Trésor et remontée des taux d’intérêts de la BCE sont autant d’éléments qui font craindre des perturbations sur le marché mondial des matières premières alimentaires. Les prix de certains produits ont d’ailleurs déjà commencé à être impactés par la situation que traverse le système financier mondial. Un système plongé depuis une dizaine de jours dans l’instabilité.