Chaque vendredi, les déchets s’accumulent dans les rues et avenues de Guelma et parfois même au-delà du week-end. Les raisons de cette situation lamentable incombent inéluctablement au service chargé de l’enlèvement des ordures ménagères de la mairie de Guelma et plus que jamais à l’incivilité des habitants qui s’ingénient à créer des dépotoirs sauvages en plein centre de l’agglomération.
Que ce soit au quartier populaire de Débdaba, au centre-ville ou à Béchar-Djedid, le décor désolant qu’offrent des surfaces commerciales est le même. Les marchés publics des fruits et légumes sont d’une insalubrité décriée et insupportables par les habitants.
Ce plan, qui consiste à mettre à contribution les EPIC et différents acteurs dans la collecte des ordures ménagères, l’entretien des axes routiers et l’éclairage public, aura pour but de préserver l’image de la ville, et protéger la population contre les différentes maladies liées à l’insalubrité.
Le marché quotidien de Trig El Oued, situé au cœur de la ville de Mascara, souffre d’un sérieux problème de propreté. Les saletés résultant des résidus de légumes, de fruits et autres divers produits commerciaux s’accumulent partout. Les eaux sales et les mauvaises odeurs provenant des étals de poissons en vente créent un environnement insalubre pour les acheteurs et les passants.
Connue pour sa propreté et le degré de civisme de ses habitants, la cité des 408 logements de Boumerdès a été sacrée meilleur quartier de la wilaya à deux reprises. Ce fut en 2018 puis en 2019 à la faveur de concours visant à faire participer les citoyens dans l’effort de protection de l’environnement.
Une virée dans les marchés locaux des fruits et légumes dans la commune de Béchar renseigne amplement sur l’absence quasi-totale des normes d’hygiène et de salubrité censées être de rigueur toute l’année et pas seulement en période de jeûne.
A la cité AADL 1 de Bab Ezzouar, les habitants se plaignent d’une multitude de problèmes, qui altèrent leur cadre de vie, «au fil des ans les agents de l’AADL se sont complètement désengagés.
On ne sait pas trop si Errahba, une concentration urbaine située non loin du marché de gros des fruits et légumes de la ville de Souk Ahras, est un quartier résidentiel, une assiette proposée aux constructeurs illicites, un espace pour le commerce informel ou encore on no man’s land qui fait fonction de décharge sauvage.
La RN 75 reliant la wilaya de Béjaïa à celle de Sétif, en passant par les communes de Béni Maouche et Seddouk, est lestée d’ordures de toute nature sur toute sa longueur.
Le problème du ramassage et de la gestion des déchets ménagers se pose avec acuité dans la wilaya de Bouira.