A la cité AADL 1 de Bab Ezzouar, les habitants se plaignent d’une multitude de problèmes, qui altèrent leur cadre de vie, «au fil des ans les agents de l’AADL se sont complètement désengagés. Nous sommes réduit à nous occuper nous-mêmes des différentes réparations et à effectuer toutes les tâches d’entretien», confient les résidents.
En effet, en l’absence d’agents chargés d’effectuer les tâches d’entretien au niveau des espaces communs, les locataires de certains immeubles sont tenu d’effectuer toutes les réparations par eux-mêmes et à leur charge, notamment celles qui ont trait à l’éclairage dans les cages d’escalier, au réseau d’assainissement, aux canalisations d’eau potable et réseau de gaz de ville.
Le problème qui altère le plus la qualité de vie des locataires est incontestablement celui du manque d’hygiène et de l’insalubrité. D’après plusieurs locataires, les agents de nettoyage et les femmes de ménage se limitent dans leur travail uniquement aux halls d’entrée se trouvant au rez-de-chaussée. «Les femmes de ménage ne montent jamais aux étages supérieurs.
Hormis le rez-de-chaussée qui est nettoyé avec peu d’eau et sans aucun détergent, le reste de l’immeuble est laissé à l’abandon», se plaignent les locataires de la cité AADL 1 de Bab Ezzouar. «Pour que tous les étages soient nettoyés, il faut faire appel à plus de personnel. Un agent d’entretien ne peut à lui seul nettoyer tous les étages. D’autant plus que certains immeubles comptent jusqu’à 16 étages», affirme un locataire.