Eminente nouvelle tradition du mois sacré du Ramadan, la décoration d’intérieur révèle la fibre créative des Algériens. C’est une manière artistique d’accueillir ce mois de jeûne sur les réseaux sociaux comme à la réalité.
Douze influenceurs sur les réseaux sociaux ont été primés lundi soir à Alger lors de la 1ère édition du Digital Creator Awards, qui met en avant les réalisations de créateurs de contenu algériens les plus talentueux et innovants.
La tendance est rêvée par les plus convaincus comme une réponse à l’inflation affolante, voire un mouvement anticonsommation. Mais ne serait-elle finalement qu’une façon, pour les influenceurs, de se réinventer ? Ces petits princes du marketing sont devenus omniprésents sur les réseaux sociaux.
Les récents procès suivis de condamnations à l’encontre de jeunes influenceurs imposent le débat sur la définition juridique de ce nouveau «métier» et les obligations de ceux qui le pratiquent. La loi est insuffisamment adaptée pour traiter ce genre de situation, d’autant plus que le créneau de la publicité était réservé jusqu’ici à des entités dûment agréées.
La demande de libération provisoire des personnes, dont des influenceurs célèbres, impliquées dans l’affaire relative à l’arnaque dont ont été victimes 75 étudiants, a été rejetée par la chambre d’accusation de la cour d’Alger. Celle-ci a confirmé la décision du juge d’instruction près le tribunal de Dar El Beïda prise à l’encontre des mis en cause, au nombre de 11, comme l’ont rapporté certaines sources.
Le métier d’influenceur tend à se professionnaliser dans le monde à l’heure de l’essor du marché d’influence marketing. Coup de projecteur sur un phénomène à réglementer. Il convient de s’interroger entre autres sur la nature contractuelle de la relation entre l’influenceur et la marque qu’il promeut.