Selon le ministère de l’Agriculture et du Développement rural (MADR), les prix des aliments de bétail connaissent «une grande stabilité». «Toutes déclarations des intermédiaires et spéculateurs sont infondées», indique le MADR dans un communiqué rendu public.
Le prix de l’oignon sec (connu sous le nom d’oignon jaune et rouge) a dépassé toutes les prévisions sur les marchés de gros et de détail, devenant le sujet de discussion tant en public qu’en privé.
Si des raisons objectives justifient certaines hausses, notamment celles des produits dépendant des prix des matières premières sur les marchés internationaux, certaines envolées des prix obéissent plutôt à de la pure spéculation et à l’absence de régulation du marché commercial.
A quelques jours du mois de Ramadhan, la pression sur l’huile de table et la semoule persiste à Souk Ahras et les spéculateurs redoublent de voracité au point où quelques particuliers imposent à leurs clients des insecticides, des balais, de la moutarde et des champignons en concomitance avec les produits précités.
Les prix alimentaires mondiaux ont atteint un record et les indices des prix à la consommation dans les principales économies sont en hausse. «C’est une mauvaise nouvelle pour les ménages du monde entier, car la croissance des salaires est largement inférieure à l’inflation», signale un analyste cité par Bloomberg.
Déjà lourdement affectés par des récoltes réduites en raison des perturbations climatiques et par une forte demande en Chine et au Moyen-Orient, les prix du blé subissent de plein fouet les conséquences de la crise actuelle entre la Russie et l’Ukraine.