Après l’euphorie de l’adoption de l’accord de la COP28, place maintenant à la réalité du terrain. La transition vers les énergies renouvelables nécessite un coût financier colossal, que les pays en développement ou en voie de développement n’ont pas. Le Brésil a d’ailleurs exhorté, hier, les pays développés à mener la transition énergétique et apporter les moyens nécessaires aux nations en voie de développement.
Les négociations s’annoncent serrées à quelques jours de la fin de la Cop28 à Dubaï. Les experts, qui se sont penchés sur les aspects techniques, ont rendu leur rapport mercredi dernier. Les discussions entre les délégations de différents pays portent désormais sur les sujets qui «fâchent» et qui sont du ressort des ministres.
La ministre espagnole de la Transition écologique, Teresa Ribera, a qualifié de "répugnante" l'opposition des pays de l'OPEP à fixer des objectifs climatiques clairs. Actuellement présidente semestrielle du Conseil de l'Union européenne, l'Espagne s'exprimait à Dubaï.
L’urgence est de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Une priorité absolue pour la planète afin d’éviter que le changement climatique ne devienne incontrôlable.
Les pays africains subissent le désastre du changement climatique et la pollution mondiale sans qu’ils soient en contrepartie accompagnés pour développer leurs mesures d’adaptation et assurer un avenir stable. L’avenir risque d’être compromis.
La 28e Conférence de l'ONU sur le changement climatique (COP28) s’est ouverte jeudi à Dubaï. Hier, plus de 140 chefs d'Etat ont défilé à la tribune pour des discours de quelques minutes. Une manière de donner une impulsion politique aux négociations. Des représentants iraniens ont quitté d'ailleurs les lieux pour protester contre la présence d'une délégation de l'entité sioniste.
La 28e Conférence des parties de l’ONU (COP28) s’ouvrira à Dubaï, ce jeudi 30 novembre, mettant en lumière l’urgence croissante du dérèglement climatique, en particulier en Afrique. Les pays africains, premières victimes des conséquences dévastatrices du réchauffement climatique, devront y participer avec un objectif clair : mettre en place des mesures concrètes pour une transition climatique équitable et durable.
À l'approche de la COP28, plus de 130 entreprises leaders dans le monde appellent à une transition énergétiques radicale. Représentant près de 1000 milliards de dollars de revenus annuels mondiaux, ils appellent les gouvernements à aller vers une nouvelle ère où la combustion de combustibles fossiles serait bannie.
Le géant pétrolier des Émirats arabes unis, ADNOC, a annoncé mercredi la signature d'un contrat de 3,6 milliards de dollars pour l'expansion de son infrastructure de traitement du gaz.
Les énergies fossiles ont encore un rôle à «jouer» dans un «avenir prévisible», a estimé, hier, le président de la COP28, Sultan Ahmed Al Jaber, soulignant que ces combustibles vont «contribuer à répondre aux besoins énergétiques mondiaux».
Les pays en développement sont «extrêmement importants» dans la lutte mondiale contre le réchauffement de la planète et ils doivent ainsi avoir un plus grand accès aux financements dans ce domaine, a plaidé hier le président de la future COP28 de Dubaï, l’Emirati Sultan Ahmed Al Jaber.