Le rapporteur spécial des Nations unies (ONU) sur le droit au logement, Balakrishnan Rajagopal, a affirmé n'avoir jamais vu une brutalité «aussi choquante» concernant les récents déplacements forcés ordonnés par l'entité sioniste dans la ville de Rafah, au sud de la bande de Ghaza.
Après trois jours de débats à huis clos, le Conseil de sécurité de l’Onu a fini par adopter un communiqué dans lequel il a exprimé sa «profonde préoccupation» par «les informations selon lesquelles plus de 100 personnes ont perdu la vie et plusieurs centaines d'autres ont été blessées, notamment par balles». Il a qualifié ce carnage d’«incident» «qui a impliqué les forces israéliennes», exhorté «Israël à maintenir les postes frontaliers ouverts pour l’acheminement de l’aide» et «exigé la protection des civils et la fourniture immédiate de l’aide humanitaire».
Amnesty International a documenté plusieurs cas où des soldats israéliens ont ouvert le feu sur des Palestiniens sans défense en Cisjordanie occupée, dont un adolescent de 15 ans. Amnesty dénonce également les attaques répétées contre des équipes de secouristes et des ambulances pour les empêcher d’évacuer les blessés, les laissant se vider de leur sang de façon inhumaine.
Depuis hier, des tractations sont en cours en vue d’aller vers une trêve d’une semaine qui permettra un échange de prisonniers entre le Hamas palestinien et l’occupant israélien.
Des images insoutenables de dévastation sont retransmises en boucle sur les chaînes de télévision, montrant des familles entières anéanties et enterrées sous les décombres de leurs maisons détruites par l’aviation sioniste.
Des centaines de Soudanais ont fui hier Nyala, au Darfour-Sud, attaquée par les paramilitaires qui affrontent depuis quatre mois l’armée soudanaise, rapporte l’AFP.
Des médecins ont annoncé des coupures d’électricité dans des salles d’opération. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), «plusieurs des neuf hôpitaux de Khartoum, qui reçoivent des civils blessés, n’ont plus de sang, d’équipements de transfusion, de fluides intraveineux et d’autres matériels vitaux». Les patients, parfois des enfants et leurs proches, n’ont plus ni à boire ni à manger.
Le président Tebboune a affirmé que «ces conditions tragiques injustifiées mettent en évidence le caractère inévitable d’une solution pacifique et juste, tel que continue de l’affirmer la communauté internationale, à travers son attachement à la nécessité de répondre aux droits nationaux inaliénables du peuple palestinien, à la tête desquels son droit d’établir son Etat-nation indépendant, avec Al Qods comme capitale».