Réunis, hier, en Sommet extraordinaire à Abuja, au Nigeria, les chefs d’Etat des pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) ont décidé de lever une partie des sanctions contre le Niger.
En décidant de se retirer de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), Bamako, Ouagadougou et Niamey prennent le risque de compromettre la libre circulation et repoussent le retour des civils au pouvoir. La Cédéao, organisation économique régionale de 15 pays, s’est opposée aux coups d’Etat ayant successivement porté au pouvoir les militaires au Mali, au Burkina Faso et au Niger, imposant de lourdes sanctions économiques au Niger et au Mali.
L’Union africaine (UA) a émis des réserves sur une éventuelle intervention militaire ouest-africaine pour rétablir le Président Mohamed Bazoum et appelé à une solution diplomatique, indique un communiqué de l’UA publié hier.
Plusieurs pays membres de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) ont rejeté l’idée d’une transition de trois ans au Niger, proposée samedi dernier par le général Abdourahamane Tiani, chef des putschistes qui ont renversé le président Bazoum le 26 juillet.
La délégation de la Cédéao est notamment conduite par l’ancien président nigérian, Abdulsalami Abubakar. Elle tente d’apporter une solution pacifique à la crise.
Les militaires au pouvoir à Niamey se montrent sereins face aux sanctions «injustes» imposées le 30 juillet par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), lors d’un sommet de l’organisation tenu à Abuja, au Nigeria.
Les pays d’Afrique de l’Ouest ont reporté vendredi une réunion prévue hier sur le déploiement d’une force d’intervention pour rétablir le président Mohamed Bazoum renversé par un coup d’Etat au Niger. Prévue à Accra, cette réunion a été renvoyée sine die pour «des raisons techniques», selon des sources militaires régionales, selon l’AFP.
La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), opposés au coup d’Etat au Niger, donne enfin la priorité à la diplomatie pour résoudre la crise après avoir un temps brandi la menace d’une intervention militaire.
A l’instar de nombreux pays africains comme l’Algérie, les États-Unis sont convaincus «qu’il est encore possible de mettre fin au coup d’État» au Niger et veulent en tout cas laisser toutes ses chances à la diplomatie pour résoudre la crise, même si les efforts de Victoria Nuland, la numéro 2 du département d’État américain lundi soir à Niamey «n’ont permis aucune avancée».
Les dirigeants de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) vont à nouveau se réunir jeudi pour évoquer la situation au Niger, deux semaines après le renversement du président Mohamed Bazoum et la fin dimanche de leur ultimatum exigeant le retour à l'ordre constitutionnel sous peine d'utiliser la «force».
Ça chauffe en Afrique de l’Ouest. Les gouvernements de transition du Burkina Faso et du Mali, dirigés par les militaires, ont adressé un avertissement direct à la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao). «Toute intervention militaire contre le Niger s’assimilerait à une déclaration de guerre contre le Burkina Faso et le Mali», a déclaré le colonel Abdoulaye Maïga, lors d’une intervention diffusée lundi soir sur la télévision officielle du Mali, ORTM1.
Les dirigeants de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), réunis hier à Abuja, ont exigé la libération immédiate du président nigérien Mohamed Bazoum et fixé un ultimatum d’une semaine pour le retour à l’ordre constitutionnel dans le pays.
L'Algérie a exprimé sa "pleine disponibilité" à accompagner activement le Mali et la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) "dans la voie salutaire de la compréhension mutuelle autour d’une vision solidaire" qui sauvegarderait les intérêts supérieurs du peuple malien, indique mardi 11 janvier un communiqué de la Présidence de la République.