Rafael Grossi, directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), a qualifié jeudi la fuite de plus d'un millier de litres d'eau radioactive de la centrale nucléaire japonaise de Fukushima Daiichi en février dernier d'«incident mineur».
L’Iran a indiqué hier qu’il n’y a «rien de nouveau» dans un rapport de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) publié la veille, faisant état d’une accélération de la production d’uranium hautement enrichi par la République islamique. Selon l’agence onusienne, l’Iran «a augmenté sa production d’uranium hautement enrichi au cours des dernières semaines, alors qu’il avait ralenti le rythme depuis le milieu de l’année 2023».
L’Iran est revenu ces dernières semaines à un rythme de production d’uranium enrichi à 60% similaire à celui du début de l’année, poursuivant son escalade nucléaire même s’il nie vouloir se doter de la bombe, a indiqué hier l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). «Le pays a augmenté sa production d’uranium hautement enrichi au cours des dernières semaines, alors qu’il avait ralenti le rythme depuis le milieu de l’année 2023», a déclaré l’agence onusienne dans un communiqué, relayée par l’AFP.
Les prix du pétrole ont nettement augmenté hier, bénéficiant des prévisions haussières de l’OPEP et de l’AIE, ainsi que de la montée du risque géopolitique.
Depuis janvier 2016, l’AIEA vérifie et contrôle la mise en œuvre des engagements liés au nucléaire, pris par l’Iran dans le cadre de l’accord de Vienne sur le nucléaire conclu en 2015 entre la République islamique et le groupe 5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, Royaume-Uni, France ainsi que l’Allemagne).
La Russie a réclamé à Washington la garantie que les sanctions la visant à cause de l’Ukraine ne concerneront pas sa coopération avec l’Iran, avant de relancer l’accord sur le nucléaire iranien, a indiqué hier le chef de la diplomatie russe.