Les festivités commémoratives de cette date charnière ont débuté la semaine passée avec la mise en service de plusieurs infrastructures.
Pendant que la guerre faisait rage et que les armées européennes et en leur sein des dizaines de milliers de colonisés, dont la majorité des Algériens, dans le secret des casbahs, dans les masures, les gourbis se chuchotait, comme une prière nouvelle loin des oreilles des policiers et gendarmes qui quadrillaient le pays, ce mot aussi doux que le lait maternel : «El Istiqlal». Clé du rêve ancestral. Le mot le plus interdit d’entre tous !
a wilaya d’Annaba a honoré, jeudi, plusieurs veuves de chouhada et moudjahidine. Parmi ces derniers, Dlih Ahmed, connu sous le nom de Abdelhamid. Son nom résonne avec force dans les pages de l’histoire de la Révolution algérienne, bien qu’il soit resté injustement méconnu de la famille révolutionnaire de la wilaya d’Annaba.
Dans le cadre du 70e anniversaire de la Révolution algérienne, de nombreux projets de développement visant à améliorer le quotidien des populations et renforcer les infrastructures locales ont été lancés ou inaugurés à travers les wilayas du Sud.
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a supervisé, hier, le défilé militaire organisé à l’occasion de la célébration du 70e anniversaire du déclenchement de la Guerre de Libération du 1er Novembre 1954.
La Révolution de libération nationale, dont le peuple algérien commémore aujourd’hui le 70e anniversaire, avait révélé le génie d’une génération exceptionnelle qui, grâce à sa conscience politique et à sa vision prospective, a su cristalliser la douleur et l’espérance des Algériens dans la Proclamation du 1er Novembre 1954, ce document, qui annonçait le début de la lutte armée, est devenu la voix du peuple algérien uni et l’acte fondateur de la République algérienne, note l’APS.
L’anniversaire du déclenchement de la Révolution de libération est une occasion pour valoriser les réalisations accomplies par notre pays et de nous inspirer de ses enseignements, d’y puiser notre force dans notre contribution à l’édification de l’Algérie souveraine et triomphante», a écrit la revue El Djeïch dans son numéro spécial dédié au 70e anniversaire de la Révolution du 1er Novembre 1954.
Dans l’entretien accordé à El Watan, Ouanassa Siari Tengour, historienne au long cours, revient sur le déclenchement de la Guerre d'Algérie le 1er Novembre 1954 dans l'Aurès. Elle évoque, avec force détails, la genèse du mouvement dans cette partie du pays.
«Tant que les lions n’auront pas leur historien, les récits de chasse tourneront à la gloire du chasseur.»
Pour tenter de comprendre plus et mieux ce qui s’est passé en ce premier du mois de novembre 1954, et comment cela est-il arrivé, nous avons interrogé Sid Ali Abdelhamid, un témoin du temps, qui a poussé ses premiers vagissements à l’aube des éruptions des fièvres patriotiques des années 20 et qui, depuis n’a plus quitté le terrain politique national jusqu’à 1955, année où les forces d’occupation l’ont embastillé pour qu’il aille grossir le peuple des prisons colonialistes.
Vous publiez aux éditions La Découverte un livre richement documenté sur «la première guerre d’Algérie», celle de 1830, début des terrifiantes années de l’invasion française jusqu’en 1852. Pourquoi cet angle de recherches ?
L’historien et chercheur algérien Fouad Soufi estime que «le 1er Novembre est le marqueur fondamental de l’Algérie». «C’est cette date qui nous distingue de notre environnement géographique et culturel. C’est cette date qui fait ce que nous sommes.
Quelques jours après la fin de la saison sportive, les travaux de réhabilitation du stade du 1er Novembre de Tizi Ouzou ont commencé, la semaine dernière, au niveau de cette infrastructure où sont domiciliés les matchs, à l’intérieur, de la Jeunesse sportive de Kabylie.
Le prochain sommet de la ligue arabe, qu’accueillera l’Algérie, aura lieu les 1er et 2 novembre prochain.