Les mauvaises pratiques semblent avoir la peau dure à la station de taxis desservant la nouvelle ville Ali Mendjeli, située à l’avenue Rahmani Achour dans le quartier de Bardo.
Les dernières mesures prises pour fixer le prix de la place à 100 DA avec obligation de respecter l’itinéraire en se déplaçant directement vers Ali Mendjeli, avec interdiction de prendre d’autres voies, comme cela se faisait couramment, ne semble pas être du goût de certains conducteurs qui continuent d’imposer leur loi. Des habitants d’Ali Mendjeli qui se déplacent quotidiennement vers le centre-ville de Constantine ont dénoncé les pratiques de ces chauffeurs de taxi qui leur imposent un trajet par le contournement passant à proximité du siège du commandement régional de la Gendarmerie moyennant 200 DA la place.
«Pourtant, il a été décidé que le trajet soit respecté autant que le tarif, surtout que les services de la circonscription administrative d’Ali Mendjeli ont aménagé des arrêts de taxis pour transporter les passagers vers les différentes unités de voisinage, mais on voit que ces chauffeurs de taxi veulent nous imposer leur loi», dénoncent des citoyens à El Watan.
Ces derniers demandent aux autorités concernées de dépêcher des équipes de contrôle sur les lieux pour constater les faits et les mauvaises pratiques à la station de Bardo. «Cela se passe toujours en fin d’après-midi à la sortie des travailleurs qui viennent chercher un taxi pour rentrer chez eux, mais une fois arrivés sur place, le chauffeur leur indique qu’il ira par le contournement et qu’ils devront payer 200 DA la place, ce qui est vraiment indigne», déplorent nos interlocuteurs. Nombreux sont les passagers qui cèdent à cette surenchère, notamment la gent féminine pour ne pas attendre jusqu’à la tombée de la nuit. Cette situation dure encore malgré toutes les doléances exprimées par des citoyens qui trouvent d’énormes difficultés à rejoindre leurs domiciles à partir de Constantine en fin de journée.
Le problème se pose avec acuité pour ceux qui habitent les unités de voisinage éloignées du centre-ville d’Ali Mendjeli non desservies par le tramway et par les bus où il est difficile de trouver un moyen de transport. Ce qui oblige ces habitants à se rabattre sur les taxis et souvent les fraudeurs. Malgré toutes les tentatives des autorités pour trouver des solutions à ce problème, les chauffeurs de taxi persistent encore dans leur volonté de faire souffrir le citoyen pour gagner plus d’argent sur son dos.