Zoubida Assoul, avocate et présidente de l’Union pour le changement et le progrès (UCP), est la première personnalité politique à décider de se porter candidate à la candidature de la présidentielle 2024. Dans cet entretien, elle revient sur les raisons de sa participation à ce rendez-vous électoral, alors que son parti a, depuis sa création, opté pour le boycott. Son programme électoral sera dévoilé dès la convocation du corps électoral. Elle pense que l’Algérien ne boudera pas cette fois-ci les urnes, pour peu que des mesures d’apaisement interviennent. Elle fait part de sa vision de l’indépendance de la justice. Elle estime, par ailleurs, que la politique étrangère du pays et sa capacité à influer sur la géopolitique dépend de sa stabilité en interne.
Zoubida Assoul insiste sur l’impératif de mettre en place un Etat de droit, basé sur le principe fondamental qui est la séparation des pouvoirs. «On ne peut construire une démocratie, si nous n’avons pas un principe fondamental qui est la séparation des pouvoirs et la réalisation d’un équilibre entre eux», soutient-elle.
La présidente de l’UCP, Zoubida Assoul, convoquée par la Sûreté de wilaya d’Alger (SWA), a refusé de répondre aux questions des officiers des RG. L’objet de la convocation : les activités du parti, notamment ses rencontres avec des diplomates accrédités en Algérie, précise-t-elle. L’UCP a dénoncé une «dérive autoritaire».