Les autorités soudanaises ont annoncé, samedi, que le bilan de l'effondrement d'une mine d'or dans la ville septentrionale de Wadi Halfa, s'est alourdi à 14 morts.
Deux jours de violences communautaires dans la région du Darfour, dans l’ouest du Soudan, ont fait au moins six morts et 30 000 déplacés.
Quand Wissal étale l’épaisse pâte marron sur sa plaque au-dessus du feu, difficile d’imaginer qu’elle sera bientôt une boisson du ramadan. Au Soudan, le «doux-amer» est une récompense rafraîchissante qui se mérite.
Le chef du Conseil de souveraineté soudanais, Abdel Fattah Al Burhan, a déclaré, hier, que l’armée du pays «sera placée sous la direction d’un nouveau gouvernement civil».
Les forces de sécurité soudanaises ont tiré lundi 7 février à Khartoum des grenades lacrymogènes pour disperser des milliers de manifestants réclamant justice pour les 79 morts de la répression lancée par le pouvoir militaire après son putsch en octobre, a constaté un journaliste de l'AFP.
Sous les tirs de grenades lacrymogènes, des milliers de Soudanais ont convergé une nouvelle fois hier vers le palais présidentiel de Khartoum pour dénoncer le putsch d’octobre et réclamer justice et démocratie, rapporte l’AFP.
Comme à chaque manifestation, devenues régulières depuis le coup d’Etat du général Abdel Fattah Al Burhane le 25 octobre, les autorités ont une nouvelle fois tenté, en vain, de laminer la mobilisation : coupure de téléphone et de l’internet, isolement de la capitale de ses banlieues et répression des manifestants.