Engagé depuis plusieurs semaines sur la voie d’un laborieux rachat diplomatique aux yeux de la communauté internationale, Washington voit son action contrariée sur le terrain par l’aveuglement du Premier ministre israélien et sa détermination à encore alourdir la facture du désastre humain à Ghaza.
Le gouvernement israélien utilise la famine imposée à des civils comme méthode de guerre dans la Bande de Ghaza occupée, dénonce l’ONG Human Rights Watch.
Une première. L’ONU a rendu, hier, un hommage mondial à ses nombreux collaborateurs tués depuis le début de l’expédition meurtrière de l’armée israélienne à Ghaza. Sobre et discrète, l’initiative a consisté en l’observation d’une minute de silence «en privé», hier matin, à l’appel d’Antonio Guterres, dans tous les pays où l’Organisation dispose de représentations.
Rareté des denrées alimentaires, manque d’eaux et de médicaments, panne d’électricité et de carburant…la bande de Ghaza, sous les bombardements de l’armée d’occupation israélienne depuis près d’un mois, vit une situation humanitaire catastrophique. C’est le constat fait par les agences de l’ONU et les ONG présentes sur le terrain.