Le «duel» qui oppose le président du Conseil national de déontologie médicale (CNDM) à celui du Conseil national de l’Ordre des médecins (CNOM) se poursuit.
Le président du Conseil national de déontologie médicale (CNDM) a émis, hier, une «alerte critique» face aux «troubles» entourant les élections de renouvellement de la moitié des sections ordinales des médecins.
Considéré comme étant l’un des plus grands établissements de santé dans le pays, le centre hospitalier universitaire Frantz Fanon manque cruellement de médecins spécialistes en radiologie et en réanimation.
En réaction aux déclarations du ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, relatives au départ de 1200 médecins spécialistes algériens à l’étranger, lauréats de l’examen d’aptitude, en vue d’exercer en France, le collectif des professeurs en sciences médicales estime que « la réponse» du ministre de la Santé au journaliste est «ahurissante et laisse perplexes les professionnels de santé».
Conçu pour remédier aux déserts médicaux dans les régions isolées du pays, le service civil continue de nourrir la grogne des médecins praticiens de santé publique, lesquels réclament son abrogation. Les autorités, quant à elles, reconnaissaient les limites de ce dispositif et promettaient une révision de la loi, qui contraint les jeunes médecins, à la fin des six années de spécialisation, à exercer entre un et quatre ans dans des régions reculées du pays.