Dans le sillage de ses activités de formation continue, le Centre hospitalo-universitaire (CHU) Nedir Mohamed de Tizi Ouzou a mis sur pieds, ces dernières semaines, un riche programme d’activités au profit du personnel soignant. Des médecins généralistes de santé publique ont pris part, hier, à une journée de formation sur la trachéotomie. Cette rencontre a eu lieu au niveau de la salle de réunion du bloc pédagogique du CHU.
Les médecins résidents de Béjaïa, en grève depuis le 1er décembre dernier, ont décidé de poursuivre leur mouvement de grève à l’unanimité, à l’issue d’une réunion tenue au 17e jour de la protestation. Ces derniers disent rejeter les conditions socioprofessionnelles dans lesquelles ils évoluent quotidiennement dans les services de la santé.
Arrêté le 17 décembre dernier, le Dr Adnan Al Boursh, témoin privilégié de l’horreur commise par l’armée d’occupation contre l’hôpital Al Shifa, où il exerçait comme chef du département d’orthopédie, est mort sous la torture, le 19 avril dernier, à Ofer, l’une des plus sinistres des prisons israéliennes, avec un autre médecin détenu, Abdel Bari Rajab Khadir, dans les mêmes conditions. Ce qui porte à 492 prisonniers palestiniens morts dans les geôles de L’Etat hébreux, qui détient toujours les dépouilles des deux médecins et ainsi que celles de 500 martyrs enterrés dans les «cimetières des chiffres» ou gardés dans des réfrigérateurs, dont 58 martyrs depuis le début de l’année en cours.
Le «duel» qui oppose le président du Conseil national de déontologie médicale (CNDM) à celui du Conseil national de l’Ordre des médecins (CNOM) se poursuit.
Le président du Conseil national de déontologie médicale (CNDM) a émis, hier, une «alerte critique» face aux «troubles» entourant les élections de renouvellement de la moitié des sections ordinales des médecins.
Considéré comme étant l’un des plus grands établissements de santé dans le pays, le centre hospitalier universitaire Frantz Fanon manque cruellement de médecins spécialistes en radiologie et en réanimation.
En réaction aux déclarations du ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, relatives au départ de 1200 médecins spécialistes algériens à l’étranger, lauréats de l’examen d’aptitude, en vue d’exercer en France, le collectif des professeurs en sciences médicales estime que « la réponse» du ministre de la Santé au journaliste est «ahurissante et laisse perplexes les professionnels de santé».
Conçu pour remédier aux déserts médicaux dans les régions isolées du pays, le service civil continue de nourrir la grogne des médecins praticiens de santé publique, lesquels réclament son abrogation. Les autorités, quant à elles, reconnaissaient les limites de ce dispositif et promettaient une révision de la loi, qui contraint les jeunes médecins, à la fin des six années de spécialisation, à exercer entre un et quatre ans dans des régions reculées du pays.