Les médecins résidents de Béjaïa, en grève depuis le 1er décembre dernier, ont décidé de poursuivre leur mouvement de grève à l’unanimité, à l’issue d’une réunion tenue au 17e jour de la protestation. Ces derniers disent rejeter les conditions socioprofessionnelles dans lesquelles ils évoluent quotidiennement dans les services de la santé.
Engagés dans un mouvement national, les médecins résidents représentant les différentes spécialités du Centre hospitalo-universitaire de Béjaïa (CHU) et agissant dans le cadre du mouvement national des résidents en médecine, revendiquent principalement l’augmentation des salaires en adéquation avec les responsabilités et les charges qu’ils assument quotidiennement et la revalorisation des primes de garde.
Pour ces praticiens, cette prime doit tenir compte de la pénibilité et de la fréquence des gardes dans leurs services respectifs.
Sur le plan des conditions sociales, les blouses blanches demandent l’accès à des logements adaptés, notamment à des espaces de repos fonctionnels et la prise de mesures concrètes pour la protection de leurs droits sociaux, ainsi que le droit à un congé de maternité pour les femmes équitable et conforme à celui accordé dans les autres secteurs. Enfin, les contestataires ont révélé que les primes promises par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre la Covid-19 n’ont pas été honorées à ce jour, demandant ainsi le versement.