La politique de gestion des déchets, engagée en Algérie depuis 2001, devait répondre à l’absence d’infrastructure de mise en décharge des déchets, ce qui s’est soldé par 3000 décharges sauvages sur le territoire national, dont 350 au niveau des 40 grandes villes du pays, représentant une superficie totale de 150 000 hectares.
La solution technique retenue par l’Algérie pour le traitement des déchets ménagers dès 1992 est l’enfouissement. Actuellement, 125 centres sont réalisés et utilisés pour enterrer les déchets ménagers et assimilés.
La relance du Barrage vert ne peut se faire sans un bilan écologique et politique et une rétrospective sur les modalités de son lancement. Ce projet a vu le jour en 1970 sous l’injonction du président Boumédiène, et son lancement n’a été effectif qu’en 1973. Ce projet, sous les directives politiques, a été confié au Haut Commissariat au service national qui a opté pour l’installation de gàroupement de travaux forestiers sur l’espace délimité pour cette bande verte.