Insensible à l’élection de Donald Trump, la Banque centrale américaine a abaissé son principal taux directeur d’un quart de point de pourcentage jeudi.
Le marché de l’emploi a ralenti en avril aux Etats-Unis, avec des embauches en baisse et un chômage en légère hausse, au moment où la Fed lutte contre un rebond de l’inflation à six mois de l’élection présidentielle.
Lors de la dernière réunion, fin janvier, le président de la Fed, Jerome Powell, avait pris de court les marchés en écartant l’hypothèse d’une première baisse de taux en mars.
Le marché de l’emploi se rééquilibre aux Etats-Unis, l’inflation ralentit malgré de récents rebonds: les ingrédients semblent réunis pour que la Fed maintienne ses taux à leur niveau actuel, lors de sa réunion mardi et mercredi, sans toutefois crier victoire.
Le temps de la pause est terminé pour la banque centrale américaine (Fed) : elle devrait renouer cette semaine avec les hausses de taux, et procéder à un relèvement d’un quart de point, afin de s’assurer de faire ralentir l’inflation durablement. Les responsables de la Fed se réunissent mardi et mercredi.
Les yeux sont rivés mercredi sur la banque centrale américaine (Fed), qui achève sa réunion et dira si elle relève ses taux, au moment où la confiance semble revenir sur les marchés après deux semaines de turbulences dans le secteur bancaire.
La forte inflation aux Etats-Unis met en jeu la crédibilité de la Banque centrale américaine (Fed), qui doit fortement relever ses taux directeurs pour combattre la forte inflation, a affirmé hier un de ses responsables.