Lors d’une conférence tenue à Alger, des participants ont rappelé le rôle crucial de l’Algérie dans la proclamation de l’Etat de Palestine, qui constitue un tournant décisif consolidant son engagement historique en faveur du peuple palestinien.
Les pays de l'Union européenne (UE) désireux de reconnaître l'Etat de Palestine «devraient agir ensemble» afin de déclencher des progrès significatifs dans la consolidation de la paix dans cette région, a déclaré le président du Conseil européen, Charles Michel.
A la faveur du soutien de plus en plus fervent affiché à l’égard de la population civile de Ghaza et, par ricochet, envers la cause palestinienne, l’idée de reconnaissance de l’Etat de Palestine (qui a vu le jour à Alger en 1988) est en train de faire son chemin en gagnant de plus en plus de terrain à l’échelle mondiale.
La création d’un Etat palestinien avec El Qods-Est pour capitale est «la clé de la solution et de la stabilité de la région», sans quoi la région restera «en feu et en conflit constant», a indiqué hier le porte-parole de la présidence palestinienne, Nabil Abu Rudeina.
Israël continuera à s’opposer à la reconnaissance unilatérale d’un Etat palestinien.» Benyamin Netanyahu renouvelle l’opposition de son gouvernement à toute idée de solution politique globale à l’occupation, selon la formule des deux Etats, même si l’option revient avec force dans les agendas diplomatiques un peu partout dans le monde.
Le gouvernement israélien est hostile à toute solution politique globale en Palestine et ne s’encombre plus de réserve pour le faire savoir.
Le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, multiplie les rencontres avec ses homologues de différents pays en marge des travaux du Forum international qui se tient depuis dimanche à Doha, au Qatar.