Il s’agit d’un événement marquant un tournant dans les habitudes alimentaires des habitants qui attendaient la commercialisation de ce produit depuis de longues années d’expérimentation de l’aquaculture saharienne, où la production n’était pas suffisamment abondante pour constituer un produit phare sur le marché local.
Bien que le développement de la pisciculture intégrée connaît un extraordinaire engouement de la part des agriculteurs, les produits halieutiques élevés localement, pour une centaine d’entre eux, n’arrivent pas encore dans les assiettes des citoyens de Tiaret, confrontés à la cherté des produits carnés, rouges ou blancs, alors que certains, à l’exemple de Bedrani Bedrane, pionnier dans cette activité, font face à certains aléas, surmontables, d’autant que les pouvoirs publics, tant centraux que locaux, misent sur ce segment pour participer, relativement, à freiner la dépendance.