Une chaussée décapée, puis abandonnée depuis des semaines ne cesse d’alimenter les discussions au boulevard Mohamed Khennaoui de la cité Djebel Ouahch, dans la banlieue nord de la ville de Constantine.
En visite au chantier hier, le ministre des Travaux publics s’est dit insatisfait de la cadence des travaux qui semblent traîner pour des raisons inacceptables.
L’état actuel de cette artère stratégique donne une mauvaise image de la ville, un constat que se font quotidiennement les milliers d’automobilistes qui la traversent, notamment parmi les étrangers.
Si sous d’autres cieux, on ne cesse de répéter «on n’arrête pas le progrès», sur le boulevard de Djebel Ouahch à Constantine, c’est plutôt une autre chanson qui est en vogue, ces dernières années, celle qui dit «on n’arrêtera plus l’anarchie». Le constat est amer et la situation semble qu’elle ne connaîtra aucun changement.
En plus des désagréments qu’ils continuent de causer aux habitants et aux commerçants, les travaux d’élargissement et d’aménagement du boulevard de Djebel Ouahch dans la banlieue nord de la ville de Constantine ne cessent d’alimenter la polémique depuis plusieurs jours. «Nous subissons un véritable calvaire avec la poussière qui se dégage de la chaussée surtout avec la chaleur qui sévit depuis plusieurs jours.
Les accidents se multiplient ces dernières années sur le contournement de la route de Djebel Ouahch sur le tronçon de la wilaya de Constantine de l’autoroute est-ouest. Depuis la fermeture du tunnel qui s’est effondré en 2014, le recours à la réalisation de ce tronçon comme solution palliative a pris du temps, au point de faire oublier la priorité de rouvrir le tunnel en urgence.