A El Arsa, en plein centre-ville de Mostaganem, un phénomène insoutenable prend racine : de vieux immeubles abandonnés, autrefois lieux de vie, sont désormais devenus des dépotoirs sauvages à ciel ouvert. Après le relogement de leurs occupants, ces bâtiments en ruine ont été envahis par des ordures de toutes sortes : gravats, pneus usagés, sachets plastiques et déchets ménagers.
Au cœur de Mostaganem, là où la mer caresse les rivages et où la ville s’efforce à donner une image soignée à travers des campagnes de nettoyage, un fléau grandissant entache la beauté de ce qu’on nomme «la Perle méditerranéenne».
S’il est des réseaux d’évacuation des eaux pluviales ou usées en milieu urbain qui sont plus ou moins bien entretenus, d’autres, en revanche, sont abandonnés au point d’être congestionnés par les gravats et détritus de tous genres, comme l’ouvrage servant de lit pluvial, qui relève de la commune de Bologhine, devenu un véritable émonctoire.