Le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a rencontré, en marge des travaux de la 78e session de l’Assemblée générale de l’ONU, pas moins d’une dizaine de ses homologues et a participé à des réunions régionales et internationales liées aux situations de crise et à la lutte contre le terrorisme en Afrique et plus particulièrement au Sahel.
L’onde de choc de la crise au Niger touche la frontière tchado-libyennes. Expulsion de 2000 opposants tchadiens du village d’Oum Laraneb au sud de Sebha et bombardements de leurs attroupements par l’aviation de Khalifa Haftar. Poursuite des Tchadiens fuyant en Libye par l’aviation de Déby.
Face aux multiples crises qui secouent le monde, l’Afrique est-elle en mesure d’élaborer sa propre riposte à travers ses grands acteurs économiques et relever le défi de transformer rapidement et durablement la crise en opportunités ?
Tout d’abord, il faut comprendre la crise, comprendre ses caractéristiques, savoir ce qu’elle est et ce qu’elle n’est pas, et savoir situer sa propre organisation par rapport au concept de crise, car ce qui peut provoquer des crises chez différentes organisations n’est pas forcément universel.
La Zambie illustre les difficultés de la communauté internationale à se mobiliser. Les négociations en vue d’une restructuration de sa dette, étape nécessaire pour débloquer le plan d’aide du FMI, sont en cours depuis deux ans, sans réel succès jusqu’ici.