Les habitants d’une partie de la cité 494 Logements CNEP et des constructions environnantes, situées à proximité directe de l’unité de la Protection civile de Djebel Ouahch, dans la banlieue nord de la ville de Constantine, sont outrés par la manière avec laquelle sont menés les travaux de réfection des routes et d’aménagement de la voirie, et ils ne ratent pas l’occasion pour exprimer leur désarroi.
Lors de notre passage sur les lieux, nous avons rencontré des citoyens déçus par la tournure prise par le chantier, alors qu’ils s’attendaient à mieux. «Au début, nous avons cru que cette opération va apporter un nouveau visage à notre cité, au vu des promesses des autorités de la wilaya pour l’aménagement des lieux et la réfection du réseau routier, mais au fil des semaines, nous avons complètement déchanté», a regretté un habitant de la rue Mezmiz Tahar.
Les riverains déplorent la situation dans laquelle se trouvent actuellement le réseau routier, dont la chaussée a été décapée, mais aussi les trottoirs. «Les élèves de l’école primaire Abou Bakr Essedik, située à la rue Mezmiz Tahar et qui viennent de plusieurs quartiers environnants, mais aussi les habitants n’ont pas de trottoirs où circuler, alors que les routes ont été transformées en bourbier après les récentes chutes de pluie et sont devenues impraticables pour les automobilistes.
C’est une situation très difficile que nous endurons», déplorent nos interlocuteurs. Nous avons constaté lors de notre présence dans cette cité, hier, à l’entrée à la rue Mezmiz Tahar juste à la bifurcation avec le boulevard principal passant à proximité de l’unité de la Protection civile de Djebel Ouahch, que la chaussée a été creusée par les eaux de pluie, alors que sur la rue Larguet Abdellah, située à quelques mètres, la chaussée est complètement impraticable, alors que les trottoirs n’existent pas sur des dizaines de mètres. «Nous lançons un appel aux autorités de la wilaya pour intervenir afin de faire avancer les travaux à réaliser selon les normes, surtout que nous sommes à l’approche de l’hiver où les pluies risqueront de provoquer d’importants dégâts dans cette cité, mais aussi sur le grand boulevard qui se ferme à la circulation à cause de la stagnation des eaux», rappellent des habitants à bout de patience.