e tirage au sort pour la désignation des immeubles, des blocs et des appartements au profit de bénéficiaires de 3550 logements dans la commune de Constantine a eu lieu, le 28 septembre, à la salle des spectacles Ahmed Bey (Zénith), en présence du chef de la daïra de Constantine, du P/APC du chef-lieu de la wilaya et du directeur général de l’OPGI. L’opération s’est déroulée dans de bonnes conditions et dans la transparence, en présence d’un huissier de justice.
Cette opération survient quatre mois après l’affichage de la liste des bénéficiaires, le 25 mai dernier, et la fin de la période des recours, qui a vu le dépôt de centaines de réclamations étudiées par une commission de la daïra de Constantine.
Lors de cette phase des recours, des cas ont été relevés sur des bénéficiaires qui seraient issus d’autres wilayas, alors que des citoyens se sont posé la question sur la situation des demandeurs ayant déposé leurs dossiers entre 1990 et 2004, et qui n’ont pas été retenus dans cette liste.
Des critiques ont été portées sur les noms des bénéficiaires figurant sur les listes sans mentionner l’année de dépôt du dossier. Une situation qui renseigne sur la complexité du problème du logement dans la ville de Constantine au vu du nombre impressionnant des demandes accumulées durant des années, sinon comment expliquer que des dossiers déposés dans les années 1990 n’ont pas été satisfaits, si on se réfère aux réclamations des concernés.
De plus, il est connu aussi et de l’aveu même des responsables locaux, que de nombreux dépassements ont été enregistrés depuis quelques années, notamment dans le traitement des dossiers des bidonvilles où des dizaines de cas d’indus bénéficiaires ont été soulevés, surtout pour ceux qui sont venus des wilayas limitrophes.
À noter que sur les 3550 bénéficiaires, 2500 d’entre eux seront affectés vers des sites situés dans la commune de Aïn Abid, alors que les autres seront dispatchés entre les sites d’Ali Mendjeli et de Massinissa. Pour les citoyens affectés à Aïn Abid, des appréhensions ont été exprimées, surtout pour le problème de l’éloignement et le manque de transport, ainsi que la disponibilité des infrastructures de base, dont les établissements scolaires, les structures de santé et de sûreté, entre autres.