Mohamed Arkab, ministre d’Etat, ministre de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables, a entamé lundi une visite à Béchar où il a procédé à la pose de la première pierre d’un projet d’une centrale solaire photovoltaïque de 80 MW s’étendant sur une superficie de 160 hectares et pivot de la transition énergétique. Selon les déclarations du ministre, le projet vise à renforcer essentiellement le réseau électrique dans la région tout en contribuant à réduire les émissions du CO2 et à ralentir le réchauffement climatique.
Le haut responsable de l’Etat a, par ailleurs, souligné que le projet en question constitue un engagement de l’Algérie à développer les énergies renouvelables et réaliser le développement durable en conformité avec les orientations du pays en matière de sécurité énergétique.
En plus du projet de la centrale solaire, Mohamed Arkab a inspecté les projets réalisés dans le domaine des exploitations agricoles raccordées au réseau électrique et a ensuite visité les sites destinés à des projets d’investissement et infrastructures dans le secteur des mines afin de soutenir le développement local et offrir de nouvelles opportunités d’emploi.
Selon les experts dans le domaine, l’électricité solaire est une énergie inépuisable, renouvelable et à faible émission de carbone à la différence des énergies fossiles. Les panneaux solaires sont une ressource propre, gratuite et à l’accès illimité et une solution durable et respectueuse de l’environnement, et ont une durabilité de 25 ans.
Selon toujours les mêmes experts, l’investissement dans le domaine de l’énergie renouvelable est incommensurable et par conséquent son impact sur l’emploi reste difficile à évaluer pour le moment, tant l’expérience dans le Sud-Ouest reste encore inexistante pour pouvoir fournir des chiffres même approximatifs, indique-t-on.
Cependant, ajoutent les mêmes sources, le secteur du solaire photovoltaïque, pourvoyeur d’emplois, citant en exemple le secteur industriel (malheureusement très réduit à Béchar), est une partie de l’économie qui comprend l’extraction (exploitation des carrières des mines), l'agriculture (filière élevage et avicole etc.) la construction, la fabrication des biens, etc.
Le secteur industriel est celui qui utilise plus de la moitié de l’énergie.
Néanmoins, des gisements sous terre existent dans la région du Sud-Ouest mais leur extraction et exploitation demeurent une décision politique entre les mains des pouvoirs publiques.
Rappelant que le haut responsable de l’Etat était accompagné de la secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Energie chargée des Mines, du PDG de Sonelgaz, du PDG du groupe Sonarem ainsi que de hauts cadres du ministère et des responsables des entreprises énergétiques concernées.
Béchar /
De notre correspondant M. Nadjah