Finies les vacances pour les élèves des trois paliers de l’éducation. Après deux semaines de repos, élèves et famille de l’éducation reprennent aujourd’hui le chemin de l’école pour un troisième et dernier trimestre.
Ce dernier trimestre est tout particulièrement important pour les élèves des classes d’examen ou ceux qui doivent améliorer leurs notes. Avant l’entame de ce trimestre, le ministre de l’Education, Abdelhakim Belabed, a analysé les résultats des premier et second trimestres. Cette évaluation a montré, note-t-il lors de la réunion d’évaluation des résultats du deuxième trimestre, une amélioration au niveau du cycle primaire avec un taux de 93% d’élèves ayant eu plus de 5 sur 10, soit le meilleur taux de ces cinq dernières années ; avec également le meilleur taux de réussite enregistré auprès des élèves de 5e année primaire avec 97% d’entre eux qui ont réussi à obtenir la moyenne, soit une hausse de 4% par rapport à l’année dernière.
Pour l’anglais, langue introduite pour la première fois en troisième année primaire, les résultats sont également bons avec 85% des élèves ayant pu obtenir la moyenne. Dans le cycle moyen, un tiers des élèves ont eu 10 sur 20 ou plus de moyenne, alors que ceux de 4e année moyenne, concernés par l’examen du BEM, ils sont 72% à avoir obtenu plus de 10 sur 20.
Enfin, pour le cycle secondaire, plus de 50% des lycéens ont pu obtenir la moyenne alors que la filière artistique, nouvellement créée, enregistre une bonne performance avec 93% des élèves ayant obtenu la moyenne. Cette année et pour la première fois, l’examen de fin de cycle primaire est remplacé par un test de niveau. La tutelle affirme que l’examen en question n’aura pas de caractère national. Il servira uniquement à évaluer les acquis des élèves et à identifier d’éventuelles lacunes.
Le ministère a insisté, dans une instruction, sur «l’obligation», pour chaque élève de 5e année primaire, de passer l’examen d’évaluation des acquis du cycle primaire, précisant que «la non-participation de l’élève à cet examen le privera du passage au collège, quelle que soit sa moyenne annuelle dans l’évaluation continue». Il note également que «le passage en 1re année moyen est calculé uniquement sur la base de la moyenne annuelle de l’évaluation continue, les résultats de l’examen d’évaluation des acquis n’étant pas comptabilisés dans l’admission de l’élève en première année moyenne».
Rien de nouveau pour les épreuves du baccalauréat
La période des évaluations a été fixée entre le 30 avril et le 5 mai prochains. Les élèves seront évalués dans les huit matières enseignées en 5e année primaire, à raison de 45 minutes par matière. Pour le ministre de l’Éducation, la substitution de l’examen de fin de cycle primaire par une évaluation des acquis intervient dans le cadre de «la réforme du système d’évaluation» rappelant «l’inutilité pédagogique» de l’ancien examen.
Le constat avait été fait avant lui par les pédagogues qui, depuis de longues années déjà, considéraient que l’organisation d’un examen national pour de si jeunes élèves n’avait pas beaucoup d’intérêt sur un plan pédagogique.
Organisé dans les mêmes conditions du baccalauréat, l’examen de fin de cycle dans son ancienne version nécessitait une grande mobilisation de moyens tant humains que matériels. Les pédagogues étaient alors unanimes à dire que le maintien de cette organisation n’apportait rien en termes d’évaluation, poussant le ministère de l’Éducation à décider sa suppression.
Par ailleurs, les épreuves du baccalauréat se dérouleront du 11 au 15 juin alors que celles du Brevet d’enseignement moyen (BEM) auront lieu du 5 au 7 juin prochain. Aucun changement cette année dans le déroulement de ces examens. Le même dispositif des années précédentes sera mie en place. Le compte à rebours peut désormais commencer pour ces élèves et comme lors des précédentes sessions, l’examen du baccalauréat s’étalera sur cinq journées.
Habituellement inquiets au sujet de la nature des questions posées et l’élaboration des sujets, les candidats au baccalauréat reçoivent chaque année les mêmes assurances, selon lesquelles des enseignants compétents étaient derrière l’élaboration des sujets, alors que ces derniers n’étaient inspirés que par des cours dispensés en classe.