Dans une allocution prononcée à l’issue d’un exercice tactique «Fadjr 2023», le chef de l’Etat a rappelé les contextes géopolitiques particuliers prévalant à l’échelle mondiale et régionale, affirmant que «l’Algérie n’a jamais constitué une source de menace ou d’agression pour quiconque».
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a réaffirmé, dimanche depuis Djelfa, que «la doctrine de l’Algérie était et restera défensive».
Dans une allocution prononcée à l’issue d’un exercice tactique «Fadjr 2023», le chef de l’Etat a rappelé les contextes géopolitiques particuliers prévalant à l’échelle mondiale et régionale, affirmant que «l’Algérie n’a jamais constitué une source de menace ou d’agression pour quiconque», lit-on dans un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).
«L’Etat algérien veille toujours au respect de la souveraineté des Etats (…) l’Algérie a toujours été une citadelle de paix et de sécurité, et n’a jamais constitué, depuis son indépendance, une source de menace ou d’agression sur quiconque», a déclaré le Président, chef suprême des forces armées, ministre de la Défense nationale.
Le président Tebboune a indiqué que les principes de bon voisinage et de consolidation de la paix, ainsi que l’engagement en faveur de la sécurité commune «font partie intégrante de notre histoire politique et militaire».
Il a, à l’occasion, cerné les priorités en matière de défense nationale axées sur le développement et la modernisation de l’Armée nationale populaire (ANP). «Il n’est un secret pour personne que l’acquisition des moyens de force est une de nos priorités, pour préserver notre souveraineté face aux tentatives de déstabilisation dans notre région», a-t-il soutenu.
Et d’ajouter : «Il n’en demeure pas moins qu’aujourd’hui, l’acquisition des facteurs de puissance et leur maîtrise figurent parmi nos priorités afin de sauvegarder notre souveraineté nationale, notamment face aux tentatives de déstabilisation sécuritaire menées dans notre voisinage, attisées par des agendas étrangers conflictuels qui œuvrent à s’approprier les ressources, particulièrement les ressources énergétiques, et ce, au détriment de la sécurité des peuples de notre région.»
Cet état de fait appelle l’ANP, poursuit-t-il, «à se mettre au diapason des évolutions sécuritaires et militaires et à veiller à (…) la protection des sites stratégiques, et pour lutter contre l’immigration clandestine, le trafic d’armes et le narcotrafic».
Tebboune a, en outre, affirmé que la composante humaine scientifiquement et techniquement qualifiée, «constitue un facteur essentiel pour remporter l’enjeu de la disposition opérationnelle permanente et de la haute aptitude au combat». L’exercice «Fadjr 2023» s’est effectué au niveau du polygone de tir et de manœuvres de Djelfa, dans la 1re Région militaire, en présence du général d’Armée, Saïd Chanegriha, chef d’état-major de l’ANP.
La manœuvre militaire a été exécutée par la 12e Division d’infanterie mécanisée à Djelfa, appuyée par des unités des différentes forces et armes, et ce, «dans le cadre de la clôture du programme de préparation des forces au titre de l’année 2022-2023», a précisé le communiqué du MDN.