La Mosquée Al Aqsa fait l’objet d’une nouvelle invasion des colons israéliens : El Qods, un autre témoin de la barbarie de l’occupant

14/11/2023 mis à jour: 19:11
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Encore une provocation. En plus des massacres des civils dans la Bande de Ghaza, l’occupant israélien et ses colons multiplient les provocations contre les Palestiniens, particulièrement dans la ville d’El Qods, en Cisjordanie. 

En effet, des dizaines de colons juifs, sous la protection de la police d’occupation, ont pris d’assaut, hier matin, les cours de la mosquée Al Aqsa, rapporte l’agence de presse palestinienne, Wafa. Citant des témoins oculaires, la même source affirme que les envahisseurs ont effectué des actes de provocation dans les cours de la mosquée et ont exécuté des rituels talmudiques à proximité de la salle de prière d’Al Rahma. Pour sa part, la police israélienne a renforcé ses mesures militaires à proximité de la mosquée et procède à l’arrestation des étudiants pour leur bloquer l’accès aux écoles se trouvant à l’intérieur de l’édifice religieux.

 Il s’agit d’une nouvelle provocation qui démontre la barbarie de l’Etat hébreux qui poursuit, depuis 39 jours, son entreprise macabre d’extermination de la population civile à Ghaza. Il ne s’agit pas d’une première. La ville d’El Qods et la mosquée Al Aqsa sont des témoins des provocations itératives des Palestiniens. Pour ce faire, les autorités israéliennes mobilisent les colons pour profaner l’enceinte du lieu saint et improviser sur place des rituels talmudiques et autres. En 2022, la mosquée d’Al Aqsa, rappelons-le, a été prise d’assaut plus de 260 fois par quelque 48 000 colons, selon le ministère palestinien des Wakfs et des Affaires religieuses. 

En plus de l’envahissement de l’esplanade des mosquées, l’occupant intensifie sa politique de spoliation des terres des Palestiniens et la destruction de leurs habitations pour les forcer à l’exode. En mars dernier, le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, avait donné l’ordre à la police de poursuivre les démolitions de maisons palestiniennes «construites sans permis» à El Qods (Jérusalem-Est occupée). Le responsable de l’Etat hébreu a choisi le mois sacré de Ramadhan pour lancer cette entreprise.

 Israël a occupé Al Qods lors de la guerre israélo-arabe de 1967. La ville toute entière a été annexée en 1980, acte qui n’a jamais obtenu la reconnaissance de la communauté internationale. Le droit international considère que la «Cisjordanie» et «Jérusalem-Est» sont des territoires occupés et que toute activité de construction de colonies juives sur ces terres est illégale. Israël refuse toujours d’accepter l’édification d’un Etat palestinien indépendant en respectant les frontières de 1967, comme le réclame l’Autorité palestinienne.  

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