Dans le but d’accentuer l’approvisionnement des abattoirs en poulets vivants, M. Benzaza a précisé que l’ONAB a procédé à l’importation de plus de 5 millions d’œufs à couver.
Alors que le prix du poulet prend des ailes en ce premier jour de ramadhan, l'Office national des aliments de bétail (ONAB) annonce le début de commercialisation du poulet importé.
Face à la flambée des prix des viandes blanches et des œufs, en dépit des mesures de régulation annoncées à maintes reprises ces derniers mois, le ministère de l’Agriculture et du Développement rural (MADR) est revenu à la charge en convoquant, le 19 novembre, une réunion d’urgence avec les principaux acteurs de la filière avicole. Une réunion à l’issue de laquelle un communiqué a été rendu public hier.
Suite à la hausse injustifiée des prix de la viande blanche en Algérie, le ministère de l’agriculture et du développement rural Mohamed Abdelhafid Henni à ordonné l’ouverture d’une enquête.
L'importation directe d'œufs à couver a été également ouverte, après que les prix des poussins ont connu une hausse injustifiée, et ce, «jusqu'à la stabilisation définitive du marché».
Tout le monde le sait, le poulet est une espèce qui résiste peu à la chaleur. En Algérie, pays très chaud où les risques d’incendies de forêt sont élevés, chaque été apporte son lot de pertes et de dégâts pour les aviculteurs. Si les gros producteurs ont les moyens et s’adaptent malgré tout aux mauvaises conditions climatiques, les petits éleveurs ne sont pas bien «armés» pour le faire.
L’Association de protection et orientation du consommateur et son environnement (APOCE) a lancé une enquête nationale autour de la consommation des viandes blanches et plus particulièrement des produits avicoles.
Les services de Sûreté d’El Harrach ont procédé, dans le cadre de la lutte contre la fraude, à la saisie de 250 kg de viandes blanches et de 140 kg de restes de poulet dont des os, a indiqué un communiqué des mêmes services.
Pour réduire la tension sur le marché des viandes blanches après la crise traversée durant le dernier trimestre de 2021, résultat de la propagation de la grippe aviaire en avril de la même année qui avait provoqué la mortalité de près de 2 millions de poules reproductrices d’œufs à couver, l’Office national des aliments du bétail (ONAB) tente de redresser la filière.