Comme la tradition l’a toujours voulu, la célébration du mois du patrimoine ne passe pas sans la préparation et la présentation d’un riche programme au menu des activités du Musée public national des arts et des expressions culturelles traditionnelles de Constantine – Palais Ahmed Bey.
Beaucoup de familles de Tébessa et d’autres wilayas des Aurès s’attachent encore à la tradition de rouler à la main le couscous toujours préféré à celui «industriel», jugé à la fois cher et de moindre qualité.
L’échange d'assiettées durant le mois sacré de Ramadhan est une tradition qui se perpétue à El Meridima, un des plus anciens et plus grands quartiers de la ville frontalière d’El Kala, dans la wilaya d’El Tarf.
Cette fête reste bien ancrée essentiellement dans les zones rurales et les villages des Aurès où s’exprime la volonté de bien commencer l’année agraire.
Avec ses 400 huileries, son parc oléicole de plus 5 millions d’oliviers et une production annuelle moyenne de 20 millions de litres d’huile d’olive, Béjaïa reste la principale place forte de l’oléiculture en Algérie. Cependant, elle risque d’être détrônée par les zones steppiques des Hauts-Plateaux, comme Djelfa où la culture de l’olivier connaît de très beaux succès. Pourtant, malgré son immense potentiel, l’oléiculture algérienne peine à tenir toutes ses promesses. L’absence d’accompagnement de la part de l’Etat des principaux acteurs de la filière et le poids de traditions dans ce secteur retardent le décollage.
Dénotant d’un savoir-faire ancestral, des couturières ont présenté une variété chatoyante de «Melhfa», un vêtement traditionnel se déclinant en modèle Biskri, Naïli et Chaoui porté par les femmes et les jeunes filles dans les fêtes.