Une remarquable prise de conscience a été constatée, ces dernières années, chez les pouvoirs publics au sujet de l’importance des stations d’épuration des eaux usées (STEP), en raison de leur impact, non seulement sur l’environnement, mais surtout pour faire face aux aléas des changements climatiques, dont le phénomène de la sécheresse.
En ces temps de sécheresse et de réchauffement climatique exacerbé, il est certainement opportun de réfléchir à des solutions concrètes pour assurer une sécurité hydrique pour notre pays.
Inaugurée en grande pompe après bien de couacs et mise en service en 2008, la station d’épuration des eaux usées de Tiaret par abréviation «STEP-Tiaret» fait encore parler d’elle, plus de quinze années après sa réalisation, équipement et formation y compris par l’entreprise Allemande LIND.
Plusieurs villes de la wilaya de Boumerdès continuent de déverser les eaux usées dans la nature. C’est le cas de Naciria, une localité de près de 25 000 habitants qui ne compte aucune station de relevage ou d’épuration des eaux usées.
Projets d’eau en Algérie : comment ABB contribue aux projets d’eau pour un meilleur avenir.
L’Algérie dispose de 200 systèmes épuratoires constitués de stations d’épuration (Step), dont la gestion de 159 relève de l’Office national de l’assainissement (ONA) avec une capacité globale installée près de 1,6 million de m3/j. 31 stations sont gérées par les Assemblées populaires et 10 autres font partie de la gestion délégataire des services publics de l’eau d’Alger (SEAAL), Oran (SEOR) et Constantine (SEACO).