C’est inadmissible ! De la sardine non marchande continue d’être commercialisée à Mostaganem. Un véritable massacre se produit suite au comportement malsain et à l’inconscience de certains pseudo-pêcheurs qui font fi du décret exécutif du 20 mars 2000. «Un risque fatal aux ressources halieutiques et l’équilibre de l’écosystème marin», déplorent des marins pêcheurs conscients et autres citoyens aguerris.
Emblématique des festivités locales qui rassemblent les Portugais tout au long de l’été, la sardine représente les deux tiers de la pêche du pays ibérique et fournit la matière première d’une importante industrie de la conserve. «Là où il y a des sardines, il y a du monde, de la bière, des amis et de la convivialité.
Ayant atteint le seuil des 1000 DA le kilo il y a seulement quelques mois, le prix du poisson bleu, particulièrement la sardine, connaît une baisse significative ces derniers jours dans les marchés de Constantine.
S’il y a un commerce informel qu’il faudrait éradiquer rapidement c’est bien celui de la vente de poisson. Les marchands itinérants, qui écoulent leurs marchandises constituées essentiellement de sardines, mettent la santé des citoyens en péril, particulièrement en ce début de saison estivale où la chaleur et le manque d’hygiène sont propices à la propagation de maladies qui peuvent s’avérer mortelles.
Après la hausse vertigineuse des viandes rouges et blanches, qui sont devenues, en ce mois sacré de Ramadhan inaccessible aux familles à faible revenus, voire aux bourses moyennes, c’est au tour de la sardine, considérée depuis longtemps comme étant «le plat des pauvres» de ne pas échapper à l’inflation. Son prix donne le tournis.