Cinquante-trois familles qui vivaient dans des constructions vétustes, situées dans la commune de Médéa, ont été relogées, lundi, dans le cadre d’une opération de résorption de l’habitat précaire (RHP), a-t-on appris, auprès des services de la wilaya.
Occupant des habitations précaires réalisées au début des années 1990, dans différents sites notamment l’ancien Souk El Fellah, du chef-lieu de commune de Saharidj, sur les hauteurs de la commune de M’Chedallah, à l’est de Bouira, 49 familles seront relogées ce samedi.
Ces familles relèvent de cinq communes touchées par les inondations, à savoir Fouka (56 familles), Khemisti (37 familles), Bou Ismail (24 familles), Koléa (4 familles) et Bouharoun (une famille).
Les pouvoirs publics ont engagé la course contre la montre pour reloger les sinistrés des dernières intempéries. Le relogement de 122 familles, dont les habitations se sont totalement effondrées à la suite des inondations ayant affecté les communes de la partie est de la wilaya de Tipasa, a été lancé mardi par les autorités locales, tandis que l’indemnisation des propriétaires des habitations partiellement endommagées se poursuivra durant la semaine en cours, selon le wali, Aboubakr Seddik Boucetta.
Le wali d’Oum El Bouaghi, Samir Nefla, a supervisé, mardi, l’opération de démolition des constructions illicites ayant subi des dégâts suite aux inondations résultant des intempéries de ces derniers jours.
Dans la commune de Blida, il y a 49 bâtisses menaçant ruine occupées par des familles au détriment de leur vie. Selon des sources proches de l’APC, environ 270 familles sont concernées par l’opération de relogement.
Pas moins de 113 familles, qui vivaient dans des constructions illicites dans la commune d’Aïn El Turck (Oran), ont été relogées dans des habitations neuves dans la commune de Oued Tlelat, ont annoncé à la presse vendredi les services de la wilaya.
Vingt cinq familles occupant des bidonvilles et des habitations menaçant ruine au niveau de la cité dite Knatlia de la ville de Sour El Ghozlane au sud de Bouira, ont été relogées jeudi dernier au niveau de la cité Djebsa, a-t-on précisé auprès de la wilaya.
Sur instruction du wali, assailli par une demande citoyenne sans cesse renouvelée, huit brigades conduite par le chef de daïra et composées d’unités de la police et de la gendarmerie et des services techniques habilités, un nouveau recensement vient d’être effectué pour recenser les familles qui résident réellement dans ces logements datant de la fin des années 1950 et dont certains menacent ruines.
Au grand bonheur des mal-logés, ces derniers passeront le mois sacré du Ramadhan dans des logements sociaux flambant neufs.