Bâtisses menaçant ruine à Blida : A quand le relogement ?

21/05/2023 mis à jour: 01:53
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Dans la commune de Blida, il y a 49 bâtisses menaçant ruine occupées par des familles au détriment de leur vie. Selon des sources proches de l’APC, environ 270 familles sont concernées par l’opération de relogement. 

Mais quelques mois déjà après leur recensement, ces dernières attendent toujours le fameux jour J pour mettre fin à un calvaire et un danger qui ne cesse de guetter leur quotidien. 

«Il faut reconnaître que l’opération de recensement des familles occupant des immeubles classés rouge par le CTC était délicate, car nombreuses sont celles qui les squattent illégalement dans le but d’avoir un logement alors qu’elles n’ouvrent pas droit», déclare un élu à l’APC de Blida. 

Pour un citoyen s’estimant un ayant droit, l’immeuble qu’il occupe depuis plusieurs années risque l’effondrement à tout moment. Situé en plein centre-ville, sa date de construction remonte au XIXe siècle. 

«On ressent la secousse au moindre pas. Les infiltrations d’eau deviennent omniprésentes à chaque tombée de pluie ce qui fragilise davantage la construction et rend notre vie synonyme de calvaire. D’ailleurs, déjà à l’entrée de l’immeuble, nous sommes face à des escaliers de fortune qu’on est obligés d’emprunter au détriment de notre sécurité. Jusqu’à quand ?», s’interroge t-il en guise de SOS. 

Pour un responsable à l’APC de Blida, cette dernière n’a pas bénéficié de logements depuis 2014, ce qui a engendré l’effet cumul. «Nous demandons au wali de Blida d’accélérer le relogement des familles recensées car il y a danger de mort. Blida est une zone sismique, faut-il le rappeler. En plus, notre ville assiste ces derniers jours à des pluies diluviennes qui semblent durer dans le temps. Je ne vous apprends rien, elles constituent un risque pour le vieux bâti», insiste-t-il. Il ajoute que trois bâtisses situées au quartier El Djoun sont très anciennes et dateraient de l’ère Ottomane.  «Il y a urgence», martèle-t-il. 

Enfin, même si le quota de logements réservés aux occupants des immeubles menaçant ruine, appelés communément «les bazars de la mort» est bel et bien disponible depuis plusieurs mois, aucune date n’est encore fixée pour l’opération de relogement. Renvoyées aux calendes grecques, aucun responsable local n’a avancé de date à ce jour... «On ne sais pas encore...», conclut un élu local.  

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