A près de deux semaines du début du mois sacré, les prix des produits de première nécessité ne cessent de grimper. Nouveau coup de marteau pour le pouvoir d’achat des Algériens.
Avec les perturbations observées depuis quelques mois dans la distribution de certains produits alimentaire de large consommation, à l’exemple des légumes secs et du sucre, les responsables en charge des secteurs du commerce et de l’agriculture travaillent actuellement sur l’organisation des réseaux de commercialisation et sur la régulation du marché.
Le marché des produits agricoles connaît, depuis quelques années, une déstabilisation caractérisée par la flambée des prix. Ainsi, des légumes et des fruits affichent des prix exorbitants même dans les périodes de production.
La solution à la dérégulation du marché des viandes passe inévitablement par le retour à l’importation. Du moins à court terme. La hausse vertigineuse des prix de ces produits qui s’installe durablement a, semble-t-il, donné à réfléchir aux pouvoirs publics, résolus à frapper à la porte du marché international en quête de production suffisante pour couvrir les besoins des consommateurs algériens.
Une année après l’annonce de la mise en place d’une nouvelle cartographie de distribution du lait en sachet subventionné, la concrétisation se fait toujours attendre.
Le Conseil des ministres réuni, lundi dernier, s’est attardé sur une sérieuse problématique qui empoisonne la vie des Algériens depuis plusieurs mois déjà. Il s’agit de la disponibilité des produits de large consommation sur le marché.