Le chef du régime militaire en Guinée a annoncé l’organisation d’un référendum constitutionnel en 2024, étape vers un retour des civils au pouvoir, plus de deux ans après le coup d’Etat qui a renversé le président Alpha Condé.
Les Aborigènes d’Australie ont exprimé leur colère et leur amertume dimanche, après le rejet par la majorité blanche du pays d’une réforme qui proposait de reconnaître les populations autochtones dans la Constitution et de leur donner plus de droits.
À la demande des peuples aborigènes, le gouvernement travailliste avait porté l'initiative de créer une entité consultative, mais celle-ci a été largement rejetée par les électeurs. Cette campagne âpre a révélé que l'Australie n'a pas encore résolu les tensions de son passé colonial.
Les Australiens ont clairement rejeté hier une réforme des droits des Aborigènes, soumise par référendum, à l’issue d’une campagne acrimonieuse qui a creusé les divisions raciales dans le pays-continent. Après le comptage des voix des trois quarts des bureaux de vote du pays, il ressort que 55% des électeurs ont voté «non» au texte qui proposait de reconnaître dans la Constitution les Aborigènes comme les premiers habitants de l’île-continent et de leur donner une «voix» spécifique.
Les Australiens sont appelés à voter samedi pour un référendum historique reconnaissant les droits des Aborigènes mais les derniers sondages suggèrent une victoire du «non», après une campagne tendue qui a ravivé les divisions dans le pays sur la question raciale.
La demande de retrait de la mission du maintien de la paix Minusma, formulée par les forces de transition maliennes, suscite des inquiétudes. La question sera tranchée par le Conseil de sécurité de l’ONU lors de sa réunion le 29 juin.
Les Maliens se sont prononcés hier par référendum sur un projet de nouvelle Constitution. Ce premier vote depuis l’avènement de la junte il y a trois ans a valeur de test, mais la crainte des attaques djihadistes et les désaccords politiques ont empêché sa tenue dans plusieurs localités, notamment dans le Nord, selon l’AFP.
Le projet constitutionnel, soumis à référendum, est primordial pour un éventuel retour des civils à la tête du pays, comme promis par les forces de transition. La réussite de ce scrutin dépendra du niveau de participation au vote dans ce pays englué dans une crise multidimensionnelle qui perdure depuis plus d’une décennie.