Le projet de loi sur l'organisation du domaine de la presse écrite et électronique a été officiellement adopté par l'Assemblée nationale. Le ministre de la Communication, Mohamed Laagab, a présenté les détails de cette nouvelle loi lors de son exposé au Sénat.
Les membres du Conseil de la nation ont adopté, jeudi 13 avril, le projet de loi organique sur l’information, présenté il y a trois jours par le ministre de la Communication, Mohamed Bouslimani.
Après son adoption la semaine dernière, à la majorité des voix des députés, le projet de loi organique sur l'information a fait lundi l'objet de débat au Conseil de la nation. Présenté en séance plénière par le ministre de la Communication, Mohamed Bouslimani, ce texte a été applaudi par certains et critiqué par d'autres membres du Sénat.
Les députés ont adopté hier à l’écrasante majorité le projet de loi organique sur l’information. Il n’y a que les députés du Mouvement de la société pour la paix (MSP) qui ont voté contre ce projet de loi.
Le ministre de la Communication, Mohamed Bouslimani, a affirmé que le projet de loi organique relatif à l'information, débattu pendant deux jour à l’APN, «visait à consacrer la rupture avec les anciennes pratiques et favoriser l'émergence d'une presse professionnelle, responsable, crédible et au service du citoyen».
Les membres de l’Assemblée populaire nationale (APN) ont poursuivi, hier, les débats entamés l’avant-veille en plénière, autour du projet de loi organique relatif à l’information.
Une rencontre-débat consacrée au projet de loi organique sur l’information a réuni, mercredi 15 mars, à la salle des conférences de l’hôtel Agremas, les membres de la famille journalistique de la wilaya de Mascara, des universitaires et le député Omar Benaouda, membre de la commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN).
Les élus de la Chambre basse du Parlement (APN) entameront, à partir du 19 mars, en plénière, les débats autour du projet de loi sur l’information. Les professionnels des médias, auditionnés par les membres de la commission de la culture et de la communication, ont réclamé des modifications au nouveau texte allant dans le sens du renforcement de la liberté d’expression et l’amélioration de leur situation socioprofessionnelle.