Dans le cadre du projet de loi de finances 2024, une allocation significative de 848 milliards de dinars est allouée au secteur de la santé dans l'objectif de renforcer les infrastructures médicales, intensifier la prévention et garantir un meilleur accès aux soins pour la population algérienne.
La préparation et la discussion d’un projet de loi de finances en Algérie (comme partout dans le monde) sont des moments forts dans la vie du pays et de tous les agents économiques.
Les récentes déclarations des autorités sur le niveau réel du PIB de l’Algérie, et qui n’a pas manqué de susciter alors sinon l’étonnement du moins toutes sortes d’interrogations, semblent être bien plus qu’un simple effet d’annonce.
e projet de loi de finances 2024 prévoit un déficit budgétaire de 6170,0 milliards de dinars (–17,4% du PIB) contre -5526,0 milliards de dinars (–16,4% du PIB), en prévision de la clôture de l’année 2023, et un déficit du Trésor représentant -7073,2 milliards de dinars (–19,9% du PIB) en 2024.
Sur la base d’un prix de référence du baril à 60 dollars, le projet de loi de finances 2024 (PLF-2024) – que nous avons pu consulter – prévoit un cadre macroéconomique marqué par une hausse du niveau des dépenses publiques devant atteindre 15 275,3 milliards de dinars, contre 14 706,8 milliards en 2023.