Les partis politiques saisissent l’opportunité offerte par l’élection présidentielle du 7 septembre pour battre le rappel de leurs troupes et tenter de gagner en visibilité sur la scène politique nationale.
La majorité des partis politiques a salué la décision du président Tebboune d’avancer au 7 septembre la date de la tenue de l’élection présidentielle.
Il faut relever que depuis quelques semaines, la scène politique est marquée par la multiplication de rendez-vous organiques et de congrès qui ont consacré des changements à la tête de plusieurs partis, comme le FLN, le MSP et le Front El Moustakbal.
La scène politique connaît un léger frémissement en ce début de rentrée sociale. Certains partis ont déjà fait leur rentrée politique. C’est le cas du Front des forces socialistes (FFS) qui a lancé la semaine dernière son initiative pour le renforcement du front patriotique. Il va d’ailleurs entamer les consultations en vue d’un «pacte historique pour le parachèvement du projet national».
Réveil tardif, tentative d’affirmation ou simples démarches sans lendemain ? Des partis ont lancé ces derniers jours, en groupe ou en solo, des initiatives politiques dans l’objectif, affiché, de «renforcer le front interne» et «d’enclencher un dialogue national» sur l’avenir politique et économique du pays. Certaines formations ont relancé leurs anciennes initiatives, alors que d’autres ont choisi de donner naissance à de nouvelles démarches aux contours indécis, mais avec des slogans pompeux.
Un député français figure de la gauche radicale, condamné pour violences contre son ex-compagne, a été réintégré à son groupe à l'Assemblée nationale malgré l'opposition d'une partie des alliés de son parti, a-t-on appris auprès du groupe.
La scène politique nationale traverse un grand passage à vide. Les partis politiques, toutes tendances confondues, donnent l’impression d’être en grande crise et peinent à gagner la confiance d’une plus grande majorité des Algériens.
Ancien ministre, ex-député et militant politique, Abdesselam Ali-Rachedi analyse, ici, l’état de la classe politique algérienne. Selon lui, «la vie politique est quasiment éteinte» et les différentes formations politiques «ne sont que des appareils déconnectés du réel».