Lundi dernier, pendant que la Cour internationale de justice (CIJ), la plus haute juridiction de l’Onu, prononçait son délibéré relatif à la requête de demandes conservatoires du Nicaragua contre l’Allemagne pour «complicité de génocide» à Ghaza, en raison de son soutien militaire à Israël, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, a réagi de manière virulente contre les éventuels mandats d’arrêt que la CPI pourrait délivrer incessamment contre lui et des dirigeants politiques et militaires de l’Etat hébreu.
La Cour internationale de justice prononcera aujourd’hui son délibéré relatif aux demandes d’indication introduites par le Nicaragua contre l’Allemagne, accusée de «complicité de génocide» à Ghaza.
Alors que l’Afrique du Sud est revenue à la charge le 6 mars, en demandant, pour la seconde fois, à la Cour internationale de justice des mesures conservatoires urgentes contre Israël, la haute juridiction onusienne annonce la programmation, pour les 8 et 9 avril prochain, des audiences relatives aux mêmes demandes présentées le 1er du mois en cours par le Nicaragua contre l’Allemagne, pour sa «participation plausible» au génocide à Ghaza.
Après l’Afrique du Sud, c’est au tour du Nicaragua de déposer, devant la Cour internationale de justice, une requête, non pas contre Israël, mais contre l’Allemagne qui à travers son soutien à l'Etat hébreu «participe à la commission d’un génocide» à Ghaza. La requête est accompagnée d’une demande de mesures conservatoires urgentes pour empêcher un tel crime.
A deux semaines de l’expiration du délai accordé par la Cour internationale de justice (CIJ) à Israël pour remettre un rapport sur les mesures prises pour empêcher «les risques de crimes de génocide, de discours de haine et d’appel au génocide» et permettre l’accès de l’aide humanitaire à la population civile, l’armée d’occupation a non seulement pas arrêté sa machine de guerre génocidaire contre les habitants de Ghaza, mais intensifié les actes les plus barbares.