Alstom France s’était engagée à assurer la formation et le transfert de technologie, de compétences et de savoir-faire aux 240 employés de Cital, de façon «à faire passer d’ici à 2025 toute la production réalisée en Europe au site de Annaba, et ce, afin de créer un pôle ferroviaire d’excellence en Algérie et dans toute la région».
Le bureau du Conseil de la nation, sous la présidence de Salah Goudjil, a vivement dénoncé les déclarations du président français, Emmanuel Macron, concernant l’Algérie, les qualifiant de «crime politique» et d’«acte hostile».
Peu de jours après le discours du président Tebboune devant les deux Chambres du Parlement, la réplique de Macron va incontestablement bien au-delà d’une affaire qui se trouve, présentement, entre les mains des juges algériens.
Depuis Riyad, le président français a affirmé qu’il ne pouvait «pas croire au vote d’une censure» du gouvernement.
Entre Alger et Paris, l’année 2024 pourrait bien être celle d’un retour à la normale des relations si les «conditions idoines» sont, bien sûr, réunies.
La famille Bougheda de Chekfa, dans la wilaya de Jijel, réclame à la France officielle la reconnaissance du crime commis par l’armée coloniale contre neuf de ses membres.
Force est de constater que l’hommage rendu par M. Macron aux victimes vaut surtout par sa symbolique.