Le procès du journaliste, Kadi Ihsane, directeur des médias Maghreb Emergent et Radio M, dans l’affaire de la plainte déposée par l’ancien ministre de la Communication, Amar Belhimer, s’est tenu finalement aujourd'hui.
Des journalistes ont manifesté jeudi contre les «violations» qui menacent, selon eux, les libertés en Tunisie, notamment depuis le coup de force du président Kaïs Saïed, dénonçant une politique «répressive» contre les médias.
Amnesty international vient de publier son rapport annuel portant sur l’année 2021. Le constat est sombre, la plupart des violations sont liées à l’impact dévastateur de la crise sanitaire sur les droits humains et aux effets de conflits armées qui ont accru les discriminations et les inégalités dans le monde.
Le front contre la répression et pour les libertés est né. En préparation depuis des mois à l’initiative des forces du pacte pour l’alternative démocratique (PAD), cette structure a été proclamée, ce samedi 5 mars, lors d’une conférence organisée au siège du Mouvement démocratique et social (MDS), dont le coordinateur, Fethi Ghares, figure par les détenus politique et d’opinion.
Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), s’inquiète du manque d’anticipation des autorités dans la gestion de la crise sanitaire et dénonce le recul des libertés démocratiques ainsi que ce qu’elle appelle les «guerres» menées par le gouvernement contre les acquis sociaux.
Les membres du secrétariat national du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) ont «énergiquement» dénoncé «le choix assumé par le pouvoir de criminaliser l’action politique pacifique et légale».